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Révision constitutionnelle au Mali: Le parti Yelema dit NON !
Publié le mercredi 21 juin 2017  |  justinmorel.info
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© aBamako.com par mouhamar
Cour Suprême: Moussa MARA a rendu visite à Nouhoum TAPILY
Bamako, le 10 juin 2014. Cour Suprême. Le premier ministre malien Moussa MARA, Chef du gouvernement a rendu une visite de courtoisie et de fraternité à Nouhoum Tapily, président de la Cour Suprême.
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Famille politique de l’ancien PM Moussa Mara, le Yelema aura pris la mouvance présidentielle à contrepied. Déjà, la présence du maire Dicko aperçu à la marche de contestation du samedi matin, annonçait les couleurs.

Formation de la majorité présidentielle (CMP), le parti du changement Yelema a refusé par voie de communiqué d’opter pour le OUI. A l’unanimité, tous les cadres du parti ont fait un choix allant à contre sens de celui des 60 partis politiques soutenant IBK. La décision est tombée le soir du jour de la marche de contestation, où les partisans du NON ont fait une forte démonstration de force dans les rues de Bamako.

Ce qui explique que le célèbre maire Boubacary Amadou Dicko soit au premier plan parmi les frondeurs à la révision constitutionnelle. L’action avait surpris puisqu’au même moment dans la mairie centrale de sa circonscription se tenait une restitution sur les bienfondés de la révision constitutionnelle. Menée par la majorité présidentielle, elle a réuni toutes les figures proches de la CPM dans la circonscription où sert l’élu de Yelema. On comprend donc pourquoi, Dicko a carrément zappé ce cadre surtout que de la place liberté à la Bourse du travail. L’ancien patron de Yelema en France était en compagnie des leaders de l’opposition comme Soumaila Cissé ou Tieblen Dramé.

Une attitude qui dénote d’une chose : la CMP n’est donc pas unanime au OUI que prône son patron, à savoir le Chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita. Des sources proches de YELEMA indiquent que le président du parti aurait appelé le locataire de Koulouba, afin de l’appeler à retirer définitivement le projet de révision constitutionnelle.

Aux yeux du parti leader dans la commune où vit IBK depuis 2009, le projet controversé contient les germes de division de la société malienne. Au-delà du désaveu de la ligne maintenue par la CMP, Yelema dégage une orientation qui risque de mettre à mal les partisans du OUI . Ces derniers ont commencé à sillonner le Mali profond pour expliquer les avantages d’une nouvelle loi fondamentale. Il n’est donc pas exclu que d’autres formations de la majorité suivent le pas du parti du changement !

Idrissa KEITA pour JMI

Correspondant particulier de JustinMorel.Info au Mali

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