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Mali/Constitution: report sine die du référendum
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  AFP
6eme
© aBamako.com par Momo
6eme conférence de presse du ministre Abdel Karim Konaté sur le conseil des ministres
Bamako, le 17 mai 2017 le ministre Abdel Karim Konate en compagnie de ses homologues de l`Agriculture et des Droits de l`Homme ont tenus une conférence de presse au sécrétariat général du gouvernement. Photo: Me Kassoum Tapo, Ministre des Droits de l`Homme et de la Reforme de l`Etat
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Bamako, - Le gouvernement malien a décidé de reporter à une date ultérieure le référendum prévu le 9 juillet 2017 sur la révision de la Constitution, a-t-on annoncé mercredi de source officielle.

La révision de la Constitution de 1992, la première depuis 25 ans, vise notamment à "mettre en oeuvre certains engagements de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali" signé en mai-juin 2015 entre le gouvernement et l’ex-rébellion à dominante touareg dans le nord du pays, et prévoit la création d’un Sénat et d’une Cour des comptes.

Plusieurs manifestations avaient été organisées contre ce référendum dont la dernière samedi à Bamako, à l’appel de l’opposition et de la société civile, avait réuni des milliers de personnes.

"Le conseil des ministres a décidé du report à une date ultérieure du référendum, initialement prévu pour le 9 juillet 2017", selon un communiqué gouvernemental qui ne fournit ni la raison ni la nouvelle date du référendum.

Les détracteurs du projet de texte estiment que le texte donnait "trop de pouvoirs" au président de la République et estiment impossible d’organiser le référendum dans le nord du Mali en raison notamment de l’insécurité qui y prévaut, liée aux attaques jihadistes, malgré la présence de l’armée et de forces internationales.

"Nous appelons à surseoir au référendum prévu le 9 juillet, par souci d’apaisement. C’est important pour la paix sociale", avait déclaré récemment à l’AFP l’ancien Premier ministre malien, Moussa Mara.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a reçu depuis lundi des personnalités, dont des responsables d’institutions, des chefs religieux et de partis politiques, pour des discussions sur le référendum.

Le projet de révision constitutionnelle avait été adopté en mars en Conseil
des ministres et approuvé ensuite par l’Assemblée nationale.

Le précédent scrutin au Mali, les élections municipales, avait dû être
reporté à plusieurs reprises, pour finalement se tenir en novembre 2016 sur
une partie seulement du territoire en raison des violences dans le pays, en
particulier dans le Nord.
sd-ac-jom/jh
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