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Réforme constitutionnelle : La plateforme « Antè Abana » à l’heure de la radicalisation
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  Le 22 Septembre
Conférence-débat
© aBamako.com par Dia
Conférence-débat : " Rôle de la CEDEAO dans la gestion de la crise politique et sécuritaire au Mali"
Bamako, le 09 Novembre 2013. A l`occasion de la célébration de son 23 ème anniversaire, l’Association "Alliance pour la démocratie au Mali" (A.DE.MA) a tenu ce jour, une conférence-débat sur le thème :" Rôle de la CEDEAO dans la gestion de la crise politique et sécuritaire au Mali". c`était à la maison de la presse, et a été animée par Monsieur Toure Cheaka Aboudou, Représentant résident de la CEDEAO au Mali . photo: Mme sy Kadiatou SOW, Président de l`Association ADEMA.
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elon sa présidente, elle n’ouvre aucune fenêtre à une éventuelle négociation et ne demande ni plus ni moins que le retrait de la loi constitutionnelle

La présidente de cette organisation, Mme Sy Kadiatou Sow, qui n’a jamais supporté le fait que IBK soit élu président de la République, malgré le double registre sur lequel, elle et son mari ont joué lors de la présidentielle de 2013, a repris du service. Cette tromperie a valu à Ousmane Sy d’être ministre d’IBK. Aussitôt sorti du gouvernement, lui et sa douce moitié sont entrés en apposition contre le pouvoir.

Aujourd’hui, ils veulent supplanter l’opposition classique, incarnée par Soumaïla Cissé et Tiébilé Dramé. Voilà Mme Sy Kadiatou Sow à la tête d’une contestation, parce qu’elle et son époux ne sont plus dans les arcanes du pouvoir, auxquels ils sont familiers depuis 1992. Ce qui pose la problématique de la légitimité au sein de la plateforme « Antè Abana ». Les jeunes de bonne foi et les responsables de certaines organisations de la société civile se rendront bientôt compte que leur mouvement est en train d’être récupéré à des fins hautement politiciennes. Mme Sy Kadiatou Sow en est la parfaite illustration. Tiébilé Dramé, Soumaïla Cissé et les autres n’ont pas attendu qu’il ait une brèche pour s’y engouffrer.

En tout cas, Mme Sy qui parle au nom de cette plateforme joue la carte de la radicalisation. Elle n’ouvre aucune fenêtre à une éventuelle négociation. Elle l’a dit haut et fort au cours de la conférence de presse qu’elle a animée hier à la Pyramide de Souvenirs. Selon elle : « la plateforme ne demande ni plus ni moins que le retrait de la loi constitutionnelle ». Et Mme Sy Kadiatou Sow d’affirmer que « les femmes et les hommes qui sont en face restent déterminés à assumer pleinement leur citoyenneté. « Ni intimidations, ni menaces, ni invectives, ni le mépris et l’arrogance de certains partisans zélés ne pourront nous distraire » a t-elle clamé. La présidente de la plateforme a fait savoir à titre informatif que « c’est un vaste mouvement qui est déjà enclenché et il est en marche », selon elle.

Pour les actions en cours, l’ancienne gouverneure du district de Bamako dira que des meetings se tiendront les 27, 28 et 29 de ce mois dans les différentes communes de Bamako. Aussi, des marches synchronisées seront organisées à Bamako, à l’intérieur du pays et au niveau de nos ambassades à l’extérieur, a-t-elle précisé. « Le mouvement de la plateforme « Antè Abana » « Touche pas à ma Constitution » poursuivra avec ses actions d’information et de sensibilisation sur tous les canaux de communication », a insisté Mme Sy Kadiatou Sow. Dans la même dynamique, la plateforme a adressé une lettre au président de la République, dans laquelle, elle lui demande de revoir sa position. En clair, la plateforme se radicalise, avec des propos va-t-en-guerre. Elle exige que ses doléances soient totalement prises en compte ou rien. Une position extrémiste en démocratie, pour ne pas dire putschiste.

Chahana Takiou et Diakalia M Dembélé
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