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Marche populaire contre la révision constitutionnelle : Le ministre Ousmane Sy et sa femme poignardent l’Adema dans le dos ?
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  La Lettre du Peuple
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse sur les pourparlers intermaliens d’Alger
A l’issue du round de la semaine dernière des pourparlers d’Alger entre le gouvernement et les groupes armés, l`équipe de médiation conduite par les Ministres de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, M. Hamadou KONATÉ, de la Réconciliation Nationale M. Zahabi Ould Sidi MOHAMED et de la Décentralisation et de la Ville M. Ousmane SY.
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Comme annoncée, la marche populaire de l’opposition politique et les autres farouchement opposés à la révision constitutionnelle, a eu lieu samedi. Malgré le ramadan et la chaleur, ils étaient des milliers de maliens vêtus, en majorité de t-shirt rouges et noires, à sortir massivement pour battre le pavé et dire non au projet de loi portant révision de la loi fondamentale du 25 février 1992, adopté à la majorité écrasante des élus de la nation. Sur ces uniformes, il était écrit « touche pas ma constitution ».
Un des faits remarquables de la manifestation, a été la participation de certaines figures du mouvement démocratique, issues de partis proches du régime IBK. Le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé et ses lieutenants ont bénéficié du soutien de l’ancien ministre Ousmane Sy et sa femme Kadiatou Sow, tous deux barons de l’Adema/Pasj, 2ème force de la mouvance présidentielle. La présence de ces deux personnalités aux côtés des marcheurs fait froid au dos de l’abeille solitaire. Or à l’hémicycle, les députés de l’Adema ont voté en faveur du projet de loi.
A ceux-ci, d’autres jeunes artistes et leaders d’opinion s’y sont ajoutés, comme Master Soumy, Mylmo, le bouillant Ras Bath. Et comme tout cela ne suffisait pas, des religieux se sont également mêlés dans la danse, dont le prêcheur Chouala Bayaya Haïdara. C’est donc une marée humaine qui a pris le départ de la marche à la place de la liberté, en passant par le monument de l’indépendance pour se regrouper enfin à la bourse du travail.
Déterminés à en découdre avec le régime en place, les marcheurs ont fustigé l’initiative du président IBK avant de traiter son action de « tripatouillage démocratique » et de « bricolage » à sens unique. Sur les pancartes et les banderoles, on pouvait lire aussi « carton rouge IBK ; An tè, a banna ! Non au referendum ; Non à la monarchie ; IBK, dégage ».
A leur arrivée à la bourse du travail, les marcheurs ont écouté tour à tour les leaders politiques notamment, Amadou Thiam de l’ADP-Maliba, Soumana Sako, Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, pour ne citer que ceux-ci. Pour faire barrage, au processus de révision constitutionnelle, les organisateurs ont donné rendez-vous à la foule le 1er juillet pour une nouvelle marche de protestation.
Jean Goïta
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