Lancé le jeudi 16 juin dernier à la Maison des Ainés, la plateforme dénommée « Oui An Sonna » qui soutient le projet de la révision constitutionnelle dans notre pays, vient enfin, de dévoiler le nouveau bureau de ses instances. En même temps, ceux qui ont osé s’afficher pour soutenir ce projet présidentiel se veulent, contrairement à certains va-t-en-guerre, pédagogiques.
En effet, c’est ce mercredi 21 juin 2017 que les responsables de plusieurs centaines d’associations sont parvenus à obtenir un bureau censé mettre en œuvre le bien-fondé de ce projet présidentiel.
Pour les dirigeants de la plateforme dont le bureau est présidé par M. Issoumaïla Diallo, le temps n’est pas à l’affrontement et aux invectives.
« S’il y a d’une part de gens qui veulent mieux comprendre ce projet, il est donc utile de leur donner le temps, et surtout nous pensons qu’il faut aller vers eux pour leur faire comprendre en toute liberté, l’impérieuse nécessité de doter de notre pays de cette constitution qui va, sans doute, renforcer notre démocratie et nous apporter la paix en définitive », explique le président.
Ensuite, le vice-président de cette plateforme, Aboubacar Camara, de renchérir en mettant en relief, « la sage décision que vient de prendre le chef de l’Etat hier en conseil des ministres », pour, dit-il, « mieux rapprocher les Maliens autour des idéaux de la paix et de la réconciliation, pour qu’aucun amalgame ne puisse être véhiculé ».
Or, même si le président de la République a pris la décision de reporter le scrutin référendaire, pour Youssouf Guindo, le secrétaire exécutif de la plateforme « Oui An Sonna », la campagne doit suivre son petit bonhomme de chemin car, « le motif du report est clair : l’exécutif veut juste tenir compte de quelques points soulevés par la Cour constitutionnelle ».
Autrement dit, les partisans du « Oui » qui tiennent surtout à aller au débat, se veulent plus que jamais décidés sans aucune forme de violence.
Et dans les jours à venir, ils comptent aller partout où besoin sera pour expliquer cette initiative salvatrice de notre pays.
Dans les jours avenir, la plateforme entend appuyer ses actions à travers des marches pacifiques et des sensibilisations à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali. Les jeunes qui animent cette plateforme veulent convaincre les Maliens sur le bien-fondé du projet.
Macki Diané