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Mali : la dure bataille d’un retour à la paix
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  Le Point
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix au Mali.
Bamako, le 20 juin 2015 au CICB. La rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé à Bamako l’accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale.
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Deux ans après la signature de l'accord d'Alger, le pays d'IBK est plongé dans le chaos. Comment en sortir alors que l'insécurité gagne du terrain ?

Il y a deux ans, le 20 juin 2015, était ratifié l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, baptisé « Accord d'Alger ». À l'issue de longues tergiversations, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, l'ex-rébellion à dominante touarègue) validait alors le texte signé un mois plus tôt par la plateforme (groupes armés ralliés à Bamako), le gouvernement malien et la médiation internationale. Ainsi émergeait un cadre de sortie de crise et, avec lui, l'espoir d'enrayer la spirale de violence partie du nord-est du pays au printemps 2012.

Accord d'Alger, an II
Deux ans plus tard, où en est la paix au Mali ? L'actualité en livre quelques indices, qui, hélas, n'invitent pas à l'optimisme. S'agissant de la situation sécuritaire d'abord, cinq soldats maliens sont morts et huit autres ont été blessés dans l'attaque d'un camp militaire à l'ouest de Tombouctou samedi 17 juin. Le lendemain, c'est un site de villégiature prisé des Occidentaux, en bordure de la capitale Bamako, qui a été la cible de djihadistes. Quatre civils et un militaire ont péri.

Autre actualité, plus politique, qui coïncide avec la date anniversaire de l'accord d'Alger : la remise au président malien Ibrahim Boubacar Keïta, ce 20 juin 2017, de la « charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationale ». Ce document est censé « aplanir les divergences apparues sur certaines questions lors des assises de la Conférence d'entente nationale » qui s'est tenue en mars et servir de « guide pour le retour de la paix et de la cohésion nationale », précise le site de la radio Studio Tamani. Or, à peine remis au chef de l'État, cet instrument de la réconciliation divise déjà. La CMA estime en effet que le document final ne prend pas en compte ses recommandations, et ne le reconnaît donc pas.

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