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Déploiement d’une force africaine anti-terroriste dans le sahel : Le quitus de l’ONU
Publié le vendredi 23 juin 2017  |  L'Observatoire
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Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté, ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une Résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre le terrorisme dans la Région du Sahel.

Le vote du projet de Résolution est intervenu à quelques jours seulement du prochain Sommet du G5 Sahel, qui doit se tenir, le 2 juillet prochain, à Bamako, où prendra part autour du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, Président en Exercice du G5 Sahel, l’ensemble des Chefs d’Etat du groupe plus leur homologue français, Emmanuel Macron, annoncé à cet effet. Il s’agit lors de cette rencontre de peaufiner les stratégies de la force africaine pour combattre les narcotrafiquants-terroristes-jihadistes dans la Région du Sahel.



Le quitus est assorti du projet de résolution élaboré par la France et qui fut accepté par l’ensemble des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington aient trouvé un terrain d’entente en ce qui concerne son contenu.



Financement du G5 Sahel

Même si le texte ne délivre pas un mandat de l’ONU au G5 Sahel chargé d’une mission spéciale de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélien, il salue, néanmoins, son déploiement, tout en exigeant du Secrétaire Général de l’organisation internationale, Antonio Guterres, de rendre compte au Conseil, dans les deux mois, des «problèmes rencontrés et d’autres mesures qui pourraient éventuellement être envisagées à l’avenir », éventuellement son financement.

A ce niveau, la Résolution donne l’opportunité au Mali, à la Mauritanie, au Niger, au Tchad et au Burkina Faso, composantes du G5, d’organiser illico-presto une conférence des donateurs afin de doter la force des ressources dont elle a besoin.

Pour témoigner de son engagement et de son exemplarité, l’Union Européenne avait annoncé, le 5 juin dernier, une aide budgétaire de 50 millions d’euros.



Ne pas laisser le Sahel devenir un eldorado pour les terroristes

Saluant le vote, l’Ambassadeur de France auprès des Nations-Unies, François Delattre, a insisté sur le caractère unanime du vote au Conseil, avant de faire comprendre que le vote démontrait «un soutien politique maximum» à la force.

«Au moment où le terrorisme frappe partout dans le monde, nous ne pouvons pas laisser le Sahel devenir un nouveau refuge pour les organisations terroristes du monde entier. Au Sahel, c’est notre sécurité à tous qui est en jeu, pas seulement les pays du G5 », a martelé le Diplomate français.



Plaidoyer du Diplomate malien Issa Konfourou

Pour assurer un fonctionnement opérant de la force, l’Ambassadeur du Mali, Issa Konfourou, a plaidé pour un «soutien plus conséquent » afin de prendre en charge l’effectif de 5000 Hommes envisagé par les Chefs d’état-major de cette force. Sous le commandement du Général Didier Dacko, cette force sera basée à Bamako. Elle ne remplace ni la MINUSMA ni la Force Barkhane.

Cyril ADOHOUN avec l’AFP

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