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Opinion du député Hadi Niangadou face à la presse : ‘’Le référendum est une nécessité pour le Mali “
Publié le samedi 24 juin 2017  |  Mali Sadio
Hady
© Autre presse par dr
Hady Niangadou
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Le 2e vice-président de l’Assemblée nationale non moins membre de la majorité présidentielle a annoncé que le référendum est une nécessité pour Mali. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue le 14 juin 2017 à la Maison de la presse.

Selon l’honorable Hadi Niangadou, le référendum est une nécessité pour le Mali. Niangadou a salué l’opposition pour sa participation au vote de la loi à l’Assemblée nationale. “Elle a accepté la révision de la Constitution à travers la formulation de 43 amendements et le vote bloqué de 66 amendements. Elle joue parfaitement son rôle en appelant à voter non au référendum par formalité et non par conviction. Car, elle a accepté de se joindre au processus”, argumentera-t-il. Profitant de cette tribune, le 3e vice-président du parti Codem a annoncé que son parti soutiendra la candidature du président sortant IBK en 2018 si celui-ci venait à briguer un second mandat.



“Si nous avons accepté de rester dans le gouvernement après avoir raté l’occasion de le quitter à la faveur du dernier remaniement ministériel, nous avons le devoir moral de soutenir la candidature d’IBK en 2018. Au niveau du parti Codem, nous ne sommes pas des caméléons. Nous allons rester cohérents avec nous-mêmes en soutenant la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéita s’il déclare officiellement sa candidature”, a-t-il précisé.



Au cours de cette conférence de presse, l’Honorable n’a pas passé sous silence le litige qui l’oppose à Me Bathily. Il a dit ceci : « le ministre Bathily en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires Foncières est un démon. Il n’est qu’un populiste et démagogue et est en train d’induire le président IBK dans l’erreur ».

Et de poursuivre : “Le ministre Bathily est un démon qui veut déstabiliser le Mali. IBK a intérêt à se débarrasser de ce populiste au grand bonheur des Maliens. Je suis une victime de la cabale du ministre qui m’accuse à tort jusqu’à l’hémicycle prétextant que mes titres fonciers sont dans le domaine aéroportuaire”.

Il a défié les services techniques de l’urbanisme sur les titres Banga immobilière. “S’il s’avère que les propos du ministre sont vrais, je renoncerai à ces titres”, a-t-il lancé.

Mamadou SISSOKO

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Report du référendum du 9 juillet 2017

Voici pourquoi le “Oui” devait l’emporter ?

Cette révision constitutionnelle est opportune. Il n’est nullement question de révision du mandat présidentiel encore moins d’homosexualité ou de partition du pays. Le Mali ne doit pas et ne peut pas faire exception à ce que la politique soit une activité noble.

Le 09 juillet prochain, les Maliens, à la demande du gouvernement n’eut été le report de dernière minute avant-hier en conseil des ministres, devaient retourner dans les urnes pour voter la révision de la constitution. Mais pourquoi l’opposition vocifère pour son retrait ? Alors que c’est la même révision que l’ex-président ATT avait voulu faire. Les Maliens ne doivent pas et ne peuvent pas accepter que le mensonge soit plus valorisé que la vérité et que la rumeur soit plus référentielle que les faits. Une constitution fut-elle sacrée ne peut être considérée comme une écriture sainte à laquelle on ne peut pas toucher. Il importe de réviser certains articles qui ne sont plus adaptés. Cette révision n’entraine pas un changement de République mais pour le confort de la démocratie. Pourquoi les incohérences de certains responsables de l’opposition ?

Certains opposants d’aujourd’hui s’opposent à la modification de cette constitution de 1992, notamment Mme Sy Kadiatou Sow, Tiéblé Dramé, Soumaîla Cissé. Mais n’eut été le coup d’état de 2012, cette constitution serait modifiée aux yeux de tout le monde. Parce que ce vote avait été déjà voté par les députés.

Et pourtant l’opposition parlementaire avait participé à tout le processus. La preuve, nombre de ses amendements ont été retenus. Alors pourquoi cette volte-face de l’opposition maintenant?

Le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale a dit ceci lors de son passage à la Maison de la Presse : “S’il y a violation de l’article 118 de la constitution de 1992, nous l’avons violé ensemble avec l’opposition parce que sur les 75 amendements proposés par la commission des lois, 66 ont été votés”.

Hassani, correspondance particulière

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Révision constitutionnelle

La CRAJ dénonce une farce

Voté le 2 juin par l’Assemblée nationale, le projet de reforme constitutionnelle suscite de nombreuses contestations. Ce samedi, le secrétaire exécutif national de la convention des réformateurs pour l’alternance et la justice- Faso Nyéta (Craj), Mahamane Mariko, face à la presse, a dit que cette révision demeure inopportune et fratricide en ces moments de turbulences qui pèsent sur l’intégrité territoriale du pays.

L’objectif de la conférence était de donner la position de son mouvement par rapport au projet de révision constitutionnelle.

Le secrétaire exécutif national de la Craj, M. Mariko a interpellé les plus hautes autorités du pays à surseoir au projet politique de révision constitutionnelle qui divise plus qu’il ne rassemble les Maliens au moment ou plus que jamais notre Salut réside dans l’union sacrée sur les questions fondamentales de la République. « Le Mali est un Etat atteint dans son intégrité territoriale ce qui rend inconstitutionnel le projet à la lumière de l’article 118 de la constitution de 1992», a-t-il expliqué. Il appelle à la sagesse du président IBK pour surseoir à toute initiative de révision constitutionnelle par l’organisation du référendum du 9 juillet 2017, qui demeure inopportun et fratricide en ces moments de turbulences qui pèsent sur son l’intégrité territoriale du pays. Et d’ajouter que la Craj propose au peuple malien une vision politique partagée qui a pour fondement l’homme, pris dans son milieu naturel.

Hassani, correspondance particulière

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