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Nord Mali: Le MOC, symbole de la présence de l’Etat, sera installé le 20 juillet prochain à Kidal (Primature)
Publié le mercredi 28 juin 2017  |  Xinhua
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© aBamako.com par A S
Etats généraux du secteur minier et pétrolier
Bamako, le 27 juin 2017 le Premier ministre malien, Abdoulaye Idrissa Maiga a présidé les Etats généraux du secteur minier et pétrolier
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Le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC, symbole de la présence de l'Etat malien et de la sécurité), sera effectivement présent à partir du 20 juillet prochain à Kidal, la seule des trois régions du nord jusqu'ici réfractaires à son installation, a annoncé mardi un communiqué de la Primature du Mali.
Cette décision est, selon le texte, la "principale" issue de la "Journée d'évaluation" de la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation, organisée le 23 juin 2017 à l'initiative du Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.
A Kidal, le MOC sera composé d'un bataillon de six cents soldats, à raison de deux cents hommes pour chacune de ses trois composantes que sont l'Armée malienne, la Plateforme et la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA) et il sera installé en "prélude au redéploiement de l'armée malienne reconstituée".
Après huit heures d'une intense concertation, la journée d'évaluation a abouti à un nouveau chronogramme qui prévoit que la ville de Kidal va également accueillir le 31 juillet prochain, son gouverneur, Sidi Mohamed Ag Ichrach (qui réside à Gao depuis sa nomination), ainsi que les autorités intérimaires.
"A la suite de Kidal, le gouverneur de Taoudéni, le général Abderrahmane Ould Meydou, ainsi que les autorités intérimaires de cette nouvelle capitale régionale seront installés", a précisé le communiqué de la Primature.
Pour la mise en œuvre des décisions découlant du nouveau chronogramme, "l'État est déterminé à réunir les ressources nécessaires", a indiqué le communiqué.
Ainsi, le gouvernement a été invité à doter les structures en personnel pour un fonctionnement normal des administrations locales du nord, particulièrement celles de Kidal et Taoudéni.
Depuis les "événements de mai 2014", consécutifs à la visite controversée du Premier ministre de l'époque Moussa Mara à Kidal, cette ville est comme une citadelle interdite à l'administration ainsi qu'aux forces armées et de sécurité maliennes.
La visite de M. Mara avait tourné à la tragédie avec plusieurs dizaines de morts lors des affrontements entre militaires et rebelles. Depuis lors, la région de Kidal s'est trouvée coupée du reste du Mali.
Le 5 juin dernier, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) a annoncé avoir accepté de libérer le camp numéro I de Kidal (extrême nord-est du pays) au profil des éléments des patrouilles mixtes.
Selon leur communiqué, les ex-rebelles de la CMA ont décidé de "la mise à la disposition de la Minusma du camp I de Kidal, en vue de sa réhabilitation pour abriter les éléments du bataillon du MOC de Kidal et la mise à la disposition également du bureau de l'Assemblée régionale aux autorités intérimaires nouvellement installées pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions". F
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