Les Nations unies envisagent de déployer au Mali une mission de maintien de la paix, forte de 11 200 hommes, accompagnée d'une « force parallèle » pour combattre les extrémistes islamistes. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présentera ce 27 mars au Conseil de sécurité ses recommandations sur ces deux missions devant s'atteler à la stabilisation du Mali.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Ban Ki-moon prévient : une force de maintien de la paix au Mali ne pourra pas remplacer l’armée française. Les casques bleus, dit-il, n’ont pas « l’expérience, ni l’équipement » pour faire du contre-terrorisme. Ce type de missions, estime Ban Ki-moon, n’entre pas dans la doctrine des Nations unies.
Selon l’ONU, même si l’ensemble du territoire malien est repris, les groupes armés, comme Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, le Mujao, Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest,,et Ansar Dine continueront d’être une menace sérieuse et les casques bleus feront face à des attaques.
Le secrétaire général de l’ONU préconise donc une mission de 11 200 hommes, principalement des soldats africains de l’Afisma qui devra être appuyée d’une « force parallèle », chargée de combattre les groupes extrémistes. Aucune précision sur cette force. Ban Ki-moon pense évidemment à la France. ... suite de l'article sur RFI