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Révision constitutionnelle : La Plateforme et la CMA disent oui
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre IBK-CMA-Plateforme
Bamako, le 27 février 2016 le président Ibrahim Boubacar Keita a rencontré les groupes armés a Koulouba
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Absents du débat sur le référendum constitutionnel, les groupes signataires adhèrent finalement au projet du chef de l’Etat. Une autre paire de manches.

Dans le cadre de la révision constitutionnelle, le gouvernement a désormais des alliés de taille : la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).



Lors d’une rencontre mardi dernier avec la commission des lois de l’Assemblée nationale, les deux principaux groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale n’ont pas fait mystère de leur pleine et entière adhésion à la révision constitutionnelle.

A en croire un des leaders de la Plateforme, Azaz Ag Loudagdag, la révision constitutionnelle permet de prendre en compte les aspects contenus dans l’accord, notamment la création d’un Senat. Une structure qui est une exigence des groupes signataires qui veulent voir les légitimités traditionnelles et dignitaires religieux pris en compte dans la gestion des affaires du pays.

Mahamadou Djéry Maïga de la CMA croit également savoir que la révision constitutionnelle est une exigence de l’accord qu’il faille respecter.

C’est la première fois que les groupes signataires s’affichent ouvertement en faveur de la révision constitutionnelle et une telle prise de position risque de créer une autre tension au sein de l’opinion nationale. D’autant plus qu’une bonne partie d’elle désapprouve carrément l’accord signé avec les ex-rebelles. Et comme arguments, ceux qui sont contre l’accord pour la paix et la réconciliation la voient sous l’angle d’une prime à la rébellion.

Pis, ils estiment que l’accord signé ne garantit pas la paix dans le Nord en raison des attaques armées à répétition et l’insécurité dans les villages et hameaux.

Autre argument massue dans le débat sur le projet référendaire : une bonne partie de Maliens considèrent que l’accord est un diktat de la communauté internationale.

Alpha Mahamane Cissé
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