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G5 Sahel : Macron à Bamako dimanche pour soutenir le démarrage de la force conjointe
Publié le jeudi 29 juin 2017  |  AFP
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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Paris, - Emmanuel Macron se rend dimanche à Bamako au sommet du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) où il annoncera un effort de la France pour soutenir la force conjointe des cinq pays contre le terrorisme, a indiqué l'Elysée jeudi.

Ces cinq pays avaient décidé dans un premier sommet en février le principe de la création d'une force transfrontalière d'environ 3.750 hommes, a rappelé l'Elysée, qui a depuis reçu plusieurs soutiens internationaux dont celui de l'Union africaine, de l'Union européenne qui a promis de débloquer 50 millions et cette semaine des Nations Unies.

Cette force s'ajoutera dans la région à la force française Barkhane et la mission dans cette zone.

"Le sommet du 2 juillet marquera une nouvelle étape avec le lancement effectif de cette force conjointe, qui pourra poursuivre les groupes terroristes de l'autre côté des frontières", note l'Elysée.

"Pour ce coup d'envoi, la force Barkhane va amplifier son soutien, aider à installer des centres de commandement et systématiser les opérations coup de poing", a précisé la présidence française.

Emmanuel Macron annoncera dimanche les modalités exactes de ce soutien, qui consistera surtout en équipements, mais pas en troupes supplémentaires pour Barkhane, précise l'Elysée.

La France espère surtout par cette visite déclencher "une dynamique internationale" pour "élargir le champ des soutiens". Elle compte notamment sur l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, et espère aussi un "soutien concret" des Etats-Unis.

"Nous ferons ce qu'il faut pour que cette force soit opérationnelle sur le terrain vers le début de l'automne. A ce moment là nous pourrons concrétiser les financements européens et vers la fin d'année ou le début de l'an prochain nous souhaitons que d'autres puissent intervenir", ajoute Paris, rappelant que se tiendra bientôt une réunion entre les contributeurs européens potentiels.

Emmanuel Macron veut aussi "ne pas se limiter au volet militaire et faire aussi bouger les lignes sur le volet développement, car là-dessus les choses ne vont pas assez vite".

Au programme également, redynamiser l'accord de paix malien qui "a tendance à s'enliser" en impliquant les autres Etats du G5 Sahel dans le suivi de sa mise en oeuvre.

Pas question enfin de parler de la fin de Barkhane. "Barkhane restera engagé, et la Minusma est un élément indispensable du dispositif".

Les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda qui avaient mis la main sur le nord
du Mali en 2012 en ont été en grande partie chassés par une intervention
militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes,
françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières.
leb/mat/jcc
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