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Me Kassoum Tapo, répond à ses détracteurs : « Je n’ai pas besoin d’être dans le gouvernement pour vivre, je suis dans toutes les conditions »
Publié le vendredi 30 juin 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par fousseyni
La cérémonie d`ouverture de la mise en place du bureau de la CNDH
Le bureau exécutif de la CNDH a été mis en place le 18 Mai 2017 au siège de l`institution. Photo: Me Kassoum TAPO, Ministre des Droits de l`Homme et de la reforme de l`Etat.
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Défenseur fieffé de la Constitution du 25 février 1992 au moment du putsch du capitaine Sanogo en 2012, Me Kassoum Tapo, porteur du projet de révision constitutionnelle en cours est « traité de réactionnaire ». A ses détracteurs, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, dit n’avoir pas à recevoir de leçon de patriotisme de qui que ce soit. « Je n’ai pas besoin d’être dans le gouvernement pour vivre. Je suis déjà dans toutes les conditions », s’est-il défoulé.

Invité à un débat contradictoire sur la nouvelle loi constitutionnelle, le jeudi 29 juillet par le Mouvement Trait d’union d’Oumou Sall Seck, Me Kassoum Tapo, en a profité pour répondre à ses détracteurs. Porte-parole du FDR, qui a défendu mordicus la Constitution en 2012, le porteur du projet de la révision constitutionnelle se sent offensé par ceux qui sont d’avis contraire avec sa réforme. D’où sa réaction plus moins virulente contre eux.

« J’étais là en 1992. J’ai participé de bout en bout à la conférence nationale avec ceux qui profanent aujourd’hui la révision de la Constitution. Aussi, en 2012 lorsqu’on m’a demandé de rédiger l’acte fondamental, il ne s’agissait pas de réviser la Constitution, mais de l’enterrer, j’ai dit non, au risque de ma vie. J’ai lutté, j’ai dit que cette Constitution, on ne la touchera pas. Aujourd’hui, je n’ai pas de leçon de patriotisme à recevoir de ceux avec qui j’ai fait cette lutte. Aujourd’hui, on me traite d’antipatriote, de réactionnaire, etc. », a riposté le ministre Kassoum Kapo.

« Je ne suis pas un réactionnaire. Je remercie le président de la République de m’avoir appelé au gouvernement pour servir le Mali, pas pour me servir. Je n’en ai pas besoin. Je n’ai pas besoin d’être dans le gouvernement pour vivre. Je suis dans toutes les conditions. Il faut qu’on se dise la vérité », a-t-il répliqué.Celui qui devrait croiser le fer avec Ras Bath, s’est retrouvé en face de lui, Abdoulaye Niang, Ben Cherif Diabaté et Sidi Ali Ould Bagna, le seul opposant au référendum.

Malgré les explications du ministre Tapo et les autres invités, M. Bagna a défendu sa position. Pour lui, le moment n’est pas opportun pour la révision constitutionnelle. Il estime que la situation sécuritaire du pays impose le retrait du projet. De même, il a déploré que l’accord pour la paix et la réconciliation pour le respect duquel les autorités s’attellent à réviser la constitution est moins pris en compte dans la loi adoptée par l’Assemblée nationale.

A la fin du débat, le ministre Kassoum Tapo se dit disponible pour débattre avec n’importe qui sur la révision de la Constitution y compris l’opposition et tous ceux qui sont contre le processus. Il a regretté leur absence sur ce plateau dont il « ignore la raison » et surtout l’annulation du débat que l’ORTM voulait organiser le mercredi passé entre le camp du Oui et celui du Non.

Maliki Diallo
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