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Réforme institutionnelle et terrorisme au Sahel : les principaux enjeux du sommet de l’Union africaine
Publié le vendredi 30 juin 2017  |  Jeune Afrique
SEM
© Autre presse
SEM Alpha Condé,président guinéen
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Les ministres des Affaires étrangères africains se retrouvent à Addis-Abeba ce vendredi pour préparer la réunion des chefs d'État qui doit avoir lieu en début de semaine prochaine.

C’est un sommet africain de la transition qui s’est ouvert mardi 27 juin à Addis-Abeba. C’est aussi le premier, depuis leur élection en janvier dernier, pour le duo Alpha Condé-Moussa Faki Mahamat, respectivement président de l’Union africaine (UA) et président de la Commission. Les deux hommes entendent donner une nouvelle dynamique à une organisation continentale − largement subventionnée par les Occidentaux − qui planche sur son autonomie financière et sur la réforme de son fonctionnement.

Mais il ne faut pas s’attendre à des décisions majeures, précisent nos sources. Rien d’historique comme en janvier dernier, lors du sommet ayant entériné l’entrée du Maroc au sein de l’Union africaine et le renouvellement des instances de cette dernière. Tout juste un suivi des grandes problématiques du continent et « une clarification » de la réforme institutionnelle proposée par le président rwandais, Paul Kagame.

Divisé en trois volets distincts, le sommet de l’Union africaine a démarré avec les réunions préparatoires du Comité des représentants permanents (Corep). Ce vendredi 30 juin, c’est au tour du Conseil exécutif, composé des ministres des Affaires étrangères, de tenir son conclave. Il doit préparer l’agenda du sommet des chefs d’État qui se tiendra les 3 et 4 juillet. Selon les projets de décisions dont Jeune Afrique détient une copie, des questions techniques comme le vote du budget 2018 de l’Union − évalué à 769 millions de dollars − et celui dédié à sa réforme − soit 868,9 millions −, qui doit être entièrement financé par les pays membres, sont à l’ordre du jour.

La question de l’appui au G5 Sahel

Négligé lors des derniers sommets, le terrorisme dans le Sahel sera l’un des sujets centraux de ce sommet. À la veille de l’ouverture de la réunion des chefs d’État à Addis-Abeba, les présidents du G5 Sahel se retrouvent en effet dimanche 2 juillet à Bamako en compagnie du Français Emmanuel Macron pour étudier les modalités de la mise en place de leur force conjointe dans la région.

Le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso ont en effet annoncé au début de l’année le déploiement de 10 000 hommes pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, mais sans que soit résolue la question du financement. Pour l’heure, seule l’Union européenne (UE) s’est engagée à débloquer 50 millions d’euros, alors qu’environ 400 millions d’euros seraient nécessaires. À Addis-Abeba, les pays sahéliens attendent donc plus qu’un soutien politique : ils espèrent un geste financier des membres l’institution panafricaine.

Les crises au Soudan du Sud et en Somalie doivent également être à l’ordre du jour, mais celle que traverse la RDC ne devrait pas être abordée.

Mise en oeuvre de la réforme de l’Union africaine
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