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L’Essor N° 17397 du 21/3/2013

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Sécurisation du nord : Menaka sous le contrôle de la MISMA
Publié le jeudi 28 mars 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la MISMA.
Bamako, le 13 mars 2013 à Badalabougou. La MISMA a animé , par son porte-parole, le colonel Yao Adjoumani sa conférence de presse hebdomadaire destinée à faire le point de la situation au nord-Mali..


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La traditionnelle conférence de presse de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) qui s’est tenue hier au siège de l’institution à Badalabougou, a porté essentiellement sur les opérations militaires en cours sur le terrain, la visite de terrain avec la presse ainsi que la mutation de la MISMA en « Casques bleus » onusiens. Le point de presse était conjointement animé par le colonel Yao Adjoumani et le capitaine Modibo Nama Traoré.
Ils ont rappelé le contenu du rapport du secrétaire général Ban Ki-Moon rendu public mardi. Le patron de l’ONU y annonce que son institution envisage une mission de maintien de la paix dans notre pays forte de 11 200 hommes au maximum mais qui aura besoin d'une "force parallèle" anti-terroriste.

Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin « d'une force parallèle opérant au Mali [et potentiellement dans la sous-région] aux côtés de la mission de l'ONU afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme », souligne le rapport.

L'exigence d'une "force parallèle", non identifiée avec précision, semble indiquer que l'ONU souhaite le maintien d'une présence militaire française en appui à sa "mission de stabilisation". L'implication de la force parallèle en appui aux casques bleus "sera nécessaire pour un certain temps".

Le texte ne fait pas référence explicitement aux troupes françaises et présente ce dispositif comme une des "deux options possibles soumises à l'examen du Conseil de sécurité".

L'autre option consiste à "renforcer la mission politique" de l'ONU au Mali tout en laissant à la MISMA, la force panafricaine, le soin d'assurer la sécurité. La MISMA serait assistée par "des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes". Elle aurait alors un rôle "offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés".

Dans le cadre de l'option Casques bleus, la "majeure partie" des troupes qui composent la MISMA "seraient transférées dans une mission de stabilisation de l'ONU" qui comprendrait également 1 440 policiers. Elle serait déployée "essentiellement dans le Nord, avec pour base logistique possible Gao ou Sevaré".

Les casques bleus de l'ONU seront juste assez nombreux pour sécuriser "les zones de population considérées comme présentant le plus grand risque", précise le rapport, qui a été soumis aux 15 pays membres du Conseil. Avant de déployer des casques bleus, souligne le texte, il faudra d'abord que "les conditions politiques et de sécurité nécessaires soient en place" et il reviendra au secrétariat général de l'ONU d'en juger.

Sur le plan humanitaire, la MISMA n'a pas constaté de changement dans les statistiques. Les chiffres restent identiques donc : 176.777 réfugiés dans les pays environnants et 271.465 déplacés internes.

La bonne nouvelle du jour est la sécurisation de la ville de Ménaka par les forces nigériennes et maliennes opérant sous la bannière de la MISMA. "Les éléments de la MISMA ont remplacés les Français à Ménaka" a précisé le colonel Yao Adjoumani.

Autre nouvelle positive : la préparation d'une mission de la MISMA sur le théâtre d'opération en compagnie des journalistes locaux. Pour mener à bien cette sortie, "la mission aura besoin de l'appui de l'opération Serval pour transporter les reporters".

Quant à la traque contre les terroristes entrés en guérilla contre les forces armées, les combats ont diminué d'intensité, mais "les terroristes n'ont pas encore baissé les bras".

Yao Adjoumani et Modibo Nama Traoré ont présenté leurs condoléances aux victimes militaires et civiles des récents combats survenus à l'entrée de Gao.

A. DIARRA

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