Evoquant, entre autres, l'enlèvement de l'humanitaire française Sophie Pétronin, Emmanuel Macron a lancé dimanche 2 juillet à Bamako (Mali) : "Ces attaques renforcent notre détermination à lutter ensemble, de manière résolue, contre le terrorisme. Je ne parle pas à proprement parler d'une guerre, car ils n'attendent que cela. Car, pour avoir vraiment une guerre, il faudrait un ennemi digne de ce nom."
"Des assassins dont nous devons oublier le nom et le visage"
"Mais nous avons eu chaque jour à affronter des terroristes, des voyous et des assassins, dont nous devons oublier le nom et le visage, a poursuivi le chef de l'Etat français. Mais que nous devons avec constance, détermination, tous ensemble, éradiquer." En déplacement au Mali, Emmanuel Macron assistait au sommet extraordinaire des chefs d'Etat du G5 Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso).
Le chef de l'Etat s'est aussi félicité d'avoir reçu "une première preuve de vie" de l'otage française, mais a refusé d'en dire plus sur les moyens mis en œuvre pour sa libération. Il a confirmé par ailleurs la création d'une force régionale, qui devrait être opérationnelle "à l'automne", pour lutter contre les groupes djihadistes dans la zone sahélo-saharienne.