Le Collectif des agents contractuels de l’Etat (Cace), en congrès ordinaire le samedi 1er juillet 2017 à la Maison de la presse, a souhaité l’abrogation du décret n°02011-05/P-RM du 10 février 2011, seul obstacle du processus de leur régularisation dans la fonction publique.
Ils étaient des milliers, membres du Collectif des agents contractuels de l’Etat (Cace) recrutés entre 2011-2012 en qualité de personnel d’appui, à prendre d’assaut ce samedi la salle de conférence de la Maison de la presse pour participer à leur congrès ordinaire. Ordre du jour : remembrement du bureau. Les congressistes ont imploré la clémence et l’humilité des hautes autorités pour l’abrogation du décret n°02011-05/P-RM du 10 février 2011, seul obstacle à leur régularisation.
La cérémonie parrainée par le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, était présidée par Drissa Guindo, secrétaire général du département.
Abou Traoré, président du Cace, conscient de tous les problèmes auxquels le gouvernement est confronté, a sollicité des hautes autorités, à défaut de l’intégration dans un délai raisonnable à la fonction publique, la régularisation administrative des 3000 agents contractuels de l’Etat pour qu’ils bénéficient des emplois et salaires conformes à leur diplômes et qualifications, contrairement aux 51 000 F CFA qu’ils perçoivent mensuellement.
Parmi eux, figurent en effet des détenteurs de master, de maîtrise, BT, DUTS, DEF, etc… “Dépositaire de l’éducation exemplaire que nos parents nous ont léguée, nous ne pouvons que demander la clémence des plus hautes autorités de notre pays afin de nous aider, en leur qualité de pères ou d’aînés, à sortir de cette crise familiale et sociale que nous traversons il y a plus de 5 ans”, a plaidé M. Traoré. Il a invité le chef de l’Etat à les assister.
Drissa Guindo, représentant du parrain, a invité les uns et les autres à la cohésion et à l’abnégation jusqu’à l’atteinte des objectifs. Il a transmis le message de bons offices du ministre Koïta qui ne ménage aucun effort pour soutenir la jeunesse malienne dans son combat pour l’émergence d’un Mali uni et prospère.
Une minute de silence a été observé en la mémoire des soldats tombés sur le champ d’honneur.
O. D.