La Maison des Jeunes de Bamako a abrité le dimanche 2 juillet dernier, la cérémonie de lancement officiel du mouvement politique ‘’Faso-Mali’’. C’était sous le parrainage de Jeamille Bittar. Il avait à ses côtés, Amadou Moussa Coulibaly, président dudit mouvement.
En effet, le mouvement Faso-Mali a pour devise : ‘’la jeunesse au cœur de la politique, le Mali par les jeunes et pour les jeunes, la patrie ou rien, notre engagement pour un Mali en avant’’.
Selon le président du mouvement Faso-Mali, Amadou Moussa Coulibaly,les jeunes maliens semblent perdus dans la comédie sociale et le dédale infernal d’une gangrène évaluée à l’échelle nationale où la quête perpétuelle de leur identité véritableest aujourd’hui plus que jamais la cible privilégiée des menaces relevant de l’obscurantisme politique.
« En tant que jeune leader soucieux de ma chère nation, je suis convaincu que le baptême de Faso-Mali sera une sonnette d’alarme qui permettra inéluctablement à la jeunesse du Mali de reprendre confiance, car comme le dit notre slogan, la jeunesse au cœur de la politique », a indiqué le président. Selon qui, la jeunesse est une force imprescriptible dans les grands rendez-vous de l’histoire de toute nation.
Pour lui, le mouvement Faso-Mali soutient la transition de la jeunesse à l’âge adulte qui est une période clé, caractérisée par une plus grande indépendance économique, la participation politique et l’exécution du rôle que lui incombe sa position dans la vie de la communauté. Mais, il a déploré que les réalités politiques, économiques et sociales laissent peu de choix et constituent une menace sérieuse quant à la volonté des jeunes maliens de s’engager.
« Combien sont-ils ces enfants des différents cercles et régions du Mali qui appréhendent encore le fait de saisir un stylo comme un rêve dont la réalisation est parsemée de doutes énormes ? Combien sont ces enfants qui abandonnent le chemin de l’école au profit des travaux dans les plantations de coton ? Combien sont ces jeunes que la politique du Mali a oubliés au seuil même de la porte de Koulouba ? Peut-on affirmer que cette jeunesse sera une garantie pour la promotion du civisme et de la citoyenneté ? Peut-on prétendre lutter contre le chômage quand la main d’œuvre est sous qualifiée du fait de la difficile accessibilité aux simples manuels scolaires ? Aucune nation ne peut prétendre prospérer dans l’incapacité de gérer efficacement sa jeunesse et mieux, de lui donner les outils nécessaires pour tracer sa voie dans le concert de la politique de la nation dont les objectifs premiers devraient consister à offrir le bien-être social au service du peuple malien », a-t-il laissé entendre.
A en croire, le président du mouvement Faso-Mali, la jeunesse doit désormais avoir son mot à dire dans l’intégralité des décisions relatives à la mise en place de toute politique à l’échelle locale ou nationale de la République.
« En ce jour solennel qui marque le lancement de FASO-MALI, nous prenons l’engagement de montrer au Mali entier, que la jeunesse ne doit pas attendre que les politiques lui lancent un appel pour des marches de protestation contre des décisions des régimes en exercice pour être mis aux oubliettes une fois qu’ils auront eu accès à Koulouba », a-t-il laissé entendre.