Le lundi 26 juin 2017, le patron du laboratoire Français spécialisé dans le traitement des données cinématographiques « Eclair », Christophe Lacroix a visité le Centre national de la cinématographie du Mali (Cncm). L’objectif de cette visite était de pouvoir évaluer le programme de restauration et de numérisation des archives du Cncm, voulu par les plus hautes autorités du pays. C’était en présence du directeur général du Cncm, Moussa Diabaté, du représentant du ministère de la culture, Kébé, et d’autres personnalités.
Sur instruction des plus hautes autorités du pays, le directeur général du Cncm, Moussa Diabaté s’est rendu à Paris (France) en mai 2017 afin de cibler les entreprises spécialisées dans le traitement, la restauration et la numérisation des données cinématographiques. Et c’est le grand laboratoire Français spécialisé dans le traitement des données cinématographiques «Eclair», crée en 1907, qui a retenu l’attention du directeur général de la Cncm, Moussa Diabaté. La visite guidée qu’il a eu à faire dans les locaux de «Eclair» a fait l’objet d’une projection le lundi dernier.
Après donc les mots de bienvenue du directeur général du Cncm et cette projection de neuf minutes, s’en est suivi la visite dans les deux salles d’archives du Cncm. Ici, il y a 2 444 bobines qui sont prêtes à être restaurer ou numériser. «Ce n’est pas le nombre qui est important mais l’objectif de ces archives est de faire comprendre à la jeune génération que le Mali existait depuis fort longtemps», a souligné le directeur général du Cncm durant la visite. Au cours de cette visite le spécialiste français, Christophe Lacroix a mis son expertise au profit de ses homologues maliens.
Parmi les archives cinématographiques on y trouve, la K7 d’inauguration de l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup) en 1967. A l’issue de la visite, le parton de Eclair et du Cncm ont accordé une interview à la presse. «Je suis ici pour évaluer le programme de restauration et de numérisation des archives qui sont anciennes», a déclaré le patron de Eclair, Christophe Lacroix. Avant d’ajouter que la production existe au Mali mais que les moyens de production sont limités.
Selon lui, les archives maliennes en matière de cinématographie sont bien entretenues. Enfin, il a invité les autorités maliennes à assurer la chaine de «production-distribution». Quant au directeur général du Cncm, Moussa Diabaté, il a fait savoir que l’une des instructions données par Mme le ministre de la culture est de pouvoir inventorier les archives cinématographiques du Mali. «Il s’agit de revivre notre mémoire en image et en son», a-t-il dit. Il a signalé que sa structure a engagé un vaste programme de restauration des archives. Et, selon lui, Eclair, dont il est déjà en contact, est un leader dans ce domaine.
A.S