En marge du sommet extraordinaire du G5 Sahel, qui s’est tenu à Bamako, ce dimanche juillet, le président français, Emmanuel MACRON, a eu un entretien avec le président du CNPM, Mamadou Sinsin Coulibaly, en compagnie des investisseurs français, dont le maître-mot était celui des opportunités d’investissement pour le développement des entreprises au Mali.
Le président du CNPM, Mamadou Sinsin Coulibaly, adepte déterminé de la liberté d’entreprise et du développement de la croissance, qui s’est entretenu, à bâtons rompus, avec le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet extraordinaire du G5 Sahel, à l’initiative du président IBK, a rappelé des stratégies pour faire repartir la croissance économique.
En saluant l’accompagnement de la France à l’Etat Malien en faveur de la dématérialisation de l’administration, le président du patronat est persuadé que celle-ci permettra de sécuriser les recettes publiques.
Il n’est pas utopique, pour le président du CNPM, que cette visite du président français à Bamako, qui lui offrira l’opportunité d’un tel moment d’échanges avec les opérateurs privés, contribuera assurément à raffermir les liens économiques entre les deux pays.
D’où le pari du président du CNPM, exprimé devant le président Macron, de voir le secteur privé malien, désormais plus conscient de son rôle de catalyseur économique, nouer des liens plus solides avec les entreprises françaises dans un partenariat économique plus dynamique.
« Un véritable partenariat gagnant-gagnant, bâti sur le socle de la confiance mutuelle et de la volonté commune de créer de la richesse », a soutenu le « Parton des patrons maliens » face au président français, plus que jamais déterminé à soutenir le développement du secteur privé malien.
« Pour être solides, les relations entre les entreprises françaises et les entreprises maliennes devraient être plus directes, plus pragmatiques, afin de permettre aux deux parties d’explorer, avec la célérité nécessaire, les opportunités d’investissement qui peuvent s’offrir aux entrepreneurs », a argumenté M. Coulibaly dans son entretien avec le président Macron, lequel a apprécié à sa juste dimension le pragmatisme de son interlocuteur.
L’un des maîtres-mots de cet entretien détendu entre les deux hommes a été consacré au partenariat public-privé.
Selon le président du patronat, le Mali vient d’instituer par une loi un tel partenariat qui constitue, selon lui, une aubaine « pour le secteur privé des deux pays de profiter au maximum par des partenariats sincères et solides avec un esprit de savoir-faire et de bien faire ».
Il s’agit là, selon le président du patronat, visiblement satisfait de son entretien avec le président Macron, d’une « réponse appropriée à la problématique de mobilisation des financements publics ».
Aussi, l’intérêt du président Coulibaly réside-t-il « dans l’accroissement des perspectives de marchés rentables et des retours sur investissement sécurisés ».
Comme quoi, ce dimanche 2 juillet, à Bamako, lors du sommet du G5 Sahel, il n’a pas été question que de la seule sécurité au niveau des Etats, mais bien forcément du développement du secteur privé, à travers des partenariats économiques plus innovants ayant emporté l’adhésion du président français.