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Lettre ouverte au Président IBK:: quand Adam Bah manque l’occasion de se taire !
Publié le mardi 4 juillet 2017  |  Info Matin
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Madame l’historienne, je crois que c’est un euphémisme de vous rappeler que le silence est un pêché lorsqu’il prend la place qui revient à la protestation.
On aurait souhaité vous lire et savouré votre belle plume après le coup d’État du 22 mars 2012, pour défendre la Démocratie et la République.

Mais vous vous êtes tue pour sauver votre fils (le Lieutenant-Colonel Malamine Konaré détenu à Kati) de sa tentative ratée du coup d’État du 30 avril 2012 contre l’ex CNRDE, vous avez préféré votre fils à la nation.

Et cinq (5) ans après, vous vous rappeliez que vous fûtes historienne et première dame d’un pays en danger de mort, à cause de l’indifférence et de la forfaiture de certains de ses enfants.
Je comprends la brutalité de votre réveil, car on peut tricher avec tout, on peut mentir à tout le monde sauf à sa conscience. Mais, quelle que soit votre motivation, je pense que vous avez donc raté une bonne occasion de vous taire à jamais !
Chère Adam, dans la vie, la seule chose qu’on veut laisser en héritage à nos enfants, c’est un nom digne et honorable, votre silence coupable et complice de 2012 a souillé à jamais votre réputation. Car nous pensions que vous étiez à la fois une intellectuelle qui réfléchit et une femme d’action qui ne reculait pas devant la plus difficile des décisions.
Quoi que vous puissiez dire aujourd’hui ou demain, l’histoire retiendra de vous ce rendez-vous manqué, car vous avez manqué de courage !
Or, le courage comme disait Jean Jaurès : « c’est de chercher la vérité et la dire, ne pas laisser le mensonge triomphant qui passe, et ne pas faire échos de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements et hués fanatiques. »
Chère Adam, nul n’a une emprise sur les circonstances, mais chacun et chacune en a sur ses choix, et vous avez choisi le moi au détriment du nous.
En conclusion, la parole entraîne et l’exemple enseigne, l’élite est un prince de l’esprit, ses idées valent de l’or dans un des domaines du savoir, mais elle ne se justifie que dans son engagement politique, social et économique pour une cause noble et juste.
Chère Adam, ce que vous êtes par le si fort que je n’entends pas ce que vous dites !
La cause que vous défendez aujourd’hui est intéressée donc déshonorant, à moins que vous agissiez pour seulement soulager votre conscience ! Comme disait Sénèque : « la conscience d’avoir bien agi est une récompense en soi. »

M. SIBIRI SAMAKE.
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