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Mali Demain N° 378 du

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Le limogeage du PM Diarra, AOK, ATT, le Mali, un pays chimérique…
Publié le jeudi 28 mars 2013  |  Mali Demain




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Dans un brûlot qui lui est propre, notre Correspondant permanent à Paris, M. Mahmoud Alpha Maïga, met une fois de plus le pied dans le plat de nos différents gouvernants. Il dénonce dans le style qu’il affectionne bien les maladresses et autres fautes graves des Présidents « grands soldats » de la démocratie : Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré, « le diable » personnifié, celui-là qui sans état d’âme, a osé mettre le Mali chaos technique debout deux décennies durant sans que ses complices, « démocrates, patriotes » de leurs espèces, ne voient ce coup de Jarnac historique venir. Pour le Premier Ministre sortant, Dr Cheick Modibo Diarra, le collaborateur du « Figaro » à Paris s’insurge contre ses errements, lui en qui beaucoup de nos compatriotes avaient placés leur espoir car « savant » ex collaborateur de la NASA. Quant aux deux fossoyeurs AOK (marxisant mensonger) et ATT (militaire d’opérette et soldat imaginaire) et leurs bandes, Mahmoud Alpha dans sa chronique, n’est pas allé du dos de la cuillère. Lisez plutôt !
La chute de Cheik Modibo Diarra correspond à une logique linéaire. A l’image d’AOK et ATT, l’entretien du Mensonge et le Faire semblant étaient sa feuille de route. La rhétorique bamakoise en est le soubassement culturel d’un Mali imaginaire. Alpha Konaté, marxisant mensonger, Amadou Toumani Touré, militaire d’opérette et soldat tout aussi imaginaire ont fait de leur pays un gâteau à prix réduit.
De 1991 à 2011 AOK et ATT se sont joués de leur Nation
De 1991 à 2011, ceux-ci se sont joués de leur pays et de leur Nation faussement présentés sur la scène du monde : mensonges, coups de communication, fausses présentations de l’histoire… et d’ailleurs une mise en scène d’un pays chimérique : le Mali démocratique ; modèle en Afrique. Il n’en était rien. Absolument rien !!! Etat ? Pays ? Nation ? Rien que du bluff accordé sciemment sur des ondes sous-informées et des écrans aux ordres. AOK et ATT y ont injecté des milliards pour… mentir au monde. Oui, ils l’ont fait, convenablement en préparant tous les mardis, veille de conseils de ministres, de l’un et de l’autre. A la Poutine- Medvedev…
L’émasculation de la première garantie de l’Etat : l’Armée
Les relais des mardis étaient pour le partage des milliards, les fonds de l’Etat. Pour l’émasculation de la première garantie de l’Etat : l’Armée ! De 1992 à 2011, cela fut un projet dont le premier point fut l’inflation colonelle (750) et 65 généraux d’une armée dont les officiers supérieurs ne connaissent du terrain que les 4X4 climatisés et des maîtresses aux joues lisses et fardées ; officiers enjolivés des 50 millions de CFA alloués (par an) par Alpha à chaque officier supérieur. Nous sommes dans les débuts des années 2000. Je le tiens du Général Keïta, alors chef d’Etat Major des armées d’un pays aussi ancien que le Mali d’aujourd’hui dans l’état où l’ont rendu ces individus sans source et sans référence culturelle.
Oui, j’accuse !
Oui, j’accuse ! Il s’agit de chez moi, eux n’ont pas de « chez moi » ! Allons-y ! Titulaires et tutélaires. Nous l’avions déjà écrit en majuscule ! ATT s’en est trouvé effondré, mis à nu et parti comme le minable malin qu’il fut. Et l’Histoire l’oublie dans son errance de honteux traitre « chef d’Etat » vendeur de drogue. Où va-t-il finir ses jours, sinon dans cette errance sans fin : un homme sans terroir est donc l’individu de l’errance ! Je me permets cette agression pour deux raisons : – L’homme a menti à mon pays ; l’individu a grugé une grande nation.
ATT : un procès pour haute trahison
Quant à l’armée qu’il a taillée à son aune (en tant que militaire), il reste le procès pour haute trahison. Je sais que sa mafia existe encore dans les veines d’un Mali contaminé, et aux avant-postes d’une armée qui a donné le spectacle d’une honte inédite.
Le 31 mars 2012, les Officiers ont fui, décampé la veille
Nous sommes le 31 mars 2012 à Gao. Et nous avions, dans ce même journal prévenu de cette honte. Là, 2800 hommes en débandade, abandonnant poudrières et armement en plein jour ; devant des populations civiles étonnées et médusées. Il eut suffi un coup de feu des assassins d’Aguel Hock, et l’armée regroupée à Gao débande… faute de commandement. Les officiers avaient fui, décampé la veille. Les soldats se recherchaient donc. Les Ganda-Izo et la garde nationale, seules forces prêtes à la défense étaient abandonnées.
La honte devient nationale
Le décrochage est fait et la honte devient nationale. Nous l’avions signalé déjà avant la débâcle … dans ce même organe… Mon confrère Dicko Bokari était avec les putschistes – je dirais les rédempteurs- quand mon papier est tombé dans « Mali Demain ». Mais, l’histoire a tradition de ne pas retenir les grands noms, sinon plus tard… « Devoir d’agression, lettre ouverte à ATT » était de l’heure.
La déconfiture du Mali: un état fondé sur du mensonge
Mais, aujourd’hui, la déconfiture du Mali est une révélation : pays et Etat fondés sur le mensonge. Nation improvisée par la militance, terre de toutes les complaisances ! « Le Mali Bâ », déjà un mythe, est à ces moments-là réduit à territoire- lambeaux.
Entre la soldatesque et la politicienne classe, il ne reste qu’une gymnastique : celui du panier à crabes.
Cheick Modibo devait partir et l’eunuque Dioncounda mérite le même sort
L’autiste Cheik Modibo Diarra devait en effet partir. C’est fait. L’eunuque Dioncounda Traore mérite le même sort. Car il s’agit du Mali. Mais, dans l’équipe du Premier Ministre Diarra, résidaient deux ordonnances ; l’un de Campaoré et l’autre de Ouattara, le dommage est grand : Sadio-Lamine Sow et Hamadoun Touré, deux maliens de l’extérieur aux compétences incontestables en font partie. Deux grands journalistes éprouvés dans les textes et la discrétion, des valeurs sûres.
Mahmoud Alpha Maïga, CP à Paris

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