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Semaine Afrique des sciences: le coup de pouce à la recherche
Publié le mercredi 5 juillet 2017  |  Info Matin
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Rassembler des milliers de jeunes, des étudiants, des scientifiques pour valoriser les hommes et les femmes de science en Afrique, mais surtout d’inspirer et de motiver les jeunes à poursuivre des études scientifiques, souligner la contribution des scientifiques africains à l’ensemble des connaissances de la science et de susciter un intérêt dans des activités scientifiques auprès du grand public, tel est l’objectif de la Semaine Afrique des Sciences qui se tient dans notre pays du 28 juin au 1er juillet.

Le lancement de cette semaine organisée par le Next Einstein Forum (NEF), une initiative de l’Institut panafricain des Sciences Mathématiques (AIMS), en partenariat avec Robert Bosch Stiftung, a eu lieu, hier jeudi, dans l’amphithéâtre de l’École nationale d’ingénieurs (ENI) de Bamako, sous le thème : ‘’la recherche scientifique à l’heure du numérique : défis et perspectives’’.
La cérémonie a enregistré la présence du représentant du Directeur général de l’ENI, Seydou KANTE ; l’Ambassadeur Moussa THIAM ; la représentante du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST), Mme MAIGA Fatoumata MAIGA ; le Directeur général adjoint de l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC), Nouhoum KAMATE ; le Secrétaire général du Club UNESCO, ainsi que de nombreux étudiants.
Quatre interventions ont marqué la cérémonie.
L’ambassadeur THIAM, qui a présenté le NEF, a souligné que l’Afrique est très souvent perçue, à travers le prisme déformateur des maladies, des famines, des guerres. Ce, alors que le Continent regorge de créateurs dévoués à faire avancer la société, pour que l’Afrique n’assiste plus aux décisions, au plan international, mais qu’elle y participe.
L’Institut panafricain des Sciences Mathématiques (AIMS), a-t-il révélé, offre des opportunités d’obtention de bourses et de mise en relation avec les chercheurs du monde entier qu’il faut saisir.
Toutefois, soutient M. THIAM, il est indispensable pour les chercheurs africains de travailler en synergie. Ce, d’autant plus que l’obtention de visas relève très souvent du parcours du combattant.
Le DGA de l’AGETIC a présenté sa structure dont les missions sont : concevoir, développer et faire entretenir les infrastructures en TIC des services publics et parapublics de l’État et des collectivités territoriales ; participer à la mise en œuvre de la stratégie nationale dans le domaine des TIC ; élaborer le plan national pour la formation et le renforcement des capacités au sein des services publics et parapublics de l’État et des collectivités territoriales ; gérer et promouvoir le nom de domaine ml…
Pour M. KAMATE, le défi majeur est de trouver un contenu au numérique.
Pour cela, a-t-il dit, les attentes sont grandes du côté des jeunes qui sont plus disponibles, avec moins de souci du quotidien.
À sa suite, Mme MAIGA Fatoumata a présenté le CNRST qui a été créé pour valoriser la recherche scientifique ; pour servir de lieu d’échanges, à travers la présentation de communications, sur la science et pour la science…
Enfin, le représentant du DG de l’ENI a réagi à la préoccupation de l’Ambassadeur THIAM en faisant savoir que sa structure est une école doctorale ; les professeurs sont là pour accompagner les doctorants.
Par conséquent, plus besoin de chercher un visa pour l’étranger.
Pour M. KANTE, les défis se résument à la faiblesse des ressources allouées à la recherche. Encourageant les jeunes présents, il a démystifié la recherche: « la recherche est élémentaire. Il s’agit de dire ce que personne n’a encore dit ou de terminer ce qui avait été commencé par un autre ».
Parmi les activités retenues au cours de la semaine, il y a un concours d’Excellence Inter-lycées en mathématiques et Physique-Chimie entre les établissements de Bamako et ceux de Kati ; des cours de soutien en Mathématiques, Physique, chimie, anglais, économie et philosophie aux bacheliers de Nioro du sahel ; une Journée d’excellence au lycée de Nioro du sahel ; un kermès avec des jeux « Trivia » et autres distractions pour les enfants de moins de 12 ans à Nioro du sahel ; le don de sang…
À travers ces activités, il s’agit d’encourager la culture de l’excellence dans le milieu scolaire ; améliorer l’intégration entre jeunes ; contribuer au complément de formation de la nouvelle génération des scientifiques ; encourager l’excellence par la remise de prix aux meilleurs élèves ; informer, orienter, et inspirer les enfants à s’intéresser aux sciences mathématiques ; d’organiser des débats autour de l’adaptation du système éducatif au besoin réel du marché local…
La Semaine Afrique des Sciences se tient dans 13 pays d’Afrique ce mois de juin.
En ce qui concerne l’avenir, le NEF élargira la portée de sa Semaine africaine des Sciences à 30 pays en 2018 et à tous les 54 pays d’ici à 2020.

Par Bertin DAKOUO
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