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Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’: « c’est l’ Homme IBK qui gêne les partisans du non »
Publié le mercredi 5 juillet 2017  |  Info Matin
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du collectif jeunesse 100% IBK
Bamako, le 19 mai 2016 le collectif jeunesse 100% IBKa tenu une conférence de presse du sur la marche de l’opposition du 21 mai
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Après la réussite de son meeting de lancement, le 28 juin dernier, au Palais des sports, les responsables de la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ ont animé, le vendredi 30 juin, au grand hôtel, un point de presse pour faire la restitution et informer sur les prochaines étapes. L’occasion a été mise à profit par les conférenciers pour démontrer l’inopportunité des arguments des leaders de la Plateforme ‘’NON AN TE A BANA’’ et d’appeler le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, à poursuivre ses réformes.

Les conférenciers étaient le président de la Plateforme, Ismaïla DIALLO ; le secrétaire général, Youssouf GUINDO ; le porte-parole Mamadou N’DIAYE…
Le président de la Plateforme, Ismaïla DIALLO, a dit des mots de remerciement et de reconnaissance à la population qui est sortie massivement lors du meeting de lancement. Il a rassuré que la Plateforme ne ménagera aucun effort pour informer les populations dans tous les coins et recoins du pays sur le contenu du projet de texte qui sera soumis à référendum. Avant d’indiquer que ce projet de constitution ne sera nullement imposé aux Maliens qui auront le choix de s’exprimer lors du référendum.
Le secrétaire général, Youssouf GUINDO, a informé qu’avant de se prononcer sur le projet de révision constitutionnelle, la Plateforme a pris le temps d’observer, d’écouter, de suivre les débats et de lire et comprendre ledit projet. Selon lui, après des réflexions nourries, la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ est arrivée à la conclusion que le présent projet de révision ne porte nullement atteinte aux droits fondamentaux de la Constitution du 25 Février 1992.
De ce fait, affirme-t-il, consciente de la situation actuelle que traverse notre pays et soucieuse de préserver la paix, l’unité nationale, la stabilité et la cohésion sociale, la Plateforme s’est donnée comme mission d’appeler les Maliens de tout bord à la sérénité, au calme et à l’esprit de concorde.
Se basant sur la pertinence du projet de texte qui sera soumis à référendum, la Plateforme a appelé le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, à continuer les réformes engagées, en l’occurrence la révision constitutionnelle.
Aussi, les leaders de la Plateforme affirment avoir analysé les griefs faits par les partisans de la Plateforme ‘’NON AN TE, A BANA’’. Des analyses assorties des constats suivants : les opposants dénoncent l’inopportunité de la révision constitutionnelle par la violation de l’article 118 de la Constitution du 25 Février 1992, relative à la violation de l’intégrité territoriale ; taxent le Président de la République de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains par le fait qu’il nomme le Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême, nomme et démet le Premier ministre, peut réviser la Constitution à travers seulement le Congrès avec l’Assemblée nationale et le Sénat.
Le secrétaire général de la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’, Youssouf GUINDO, a rappelé que toutes ces dispositions figuraient dans le projet de révision constitutionnelle du 2 août 2011 voté par tous les partis politiques à l’époque aujourd’hui membres de la Plateforme ‘’NON AN TE A BANA’’.
C’est pourquoi M. GUINDO se demande pourquoi ces hommes politiques posent-ils le problème aujourd’hui ? Pourquoi étaient-ils prêts d’aller aux élections couplées, présidentielles et référendaires, d’avril 2012 alors qu’Aguelhok et Tessalit étaient tombées ?
« A y voir de prêt, ce n’est pas le projet de révision constitutionnelle, en l’état, qui gêne les partisans de la Plateforme ‘’NON AN TE A BANA’’. Ce qui les gêne c’est l’homme IBK. Sinon comment comprendre que ceux et celles qui s’agitent aujourd’hui l’ont voulu et voté sous les anciens régimes », s’interroge le secrétaire général de la Plateforme.
Après leurs analyses et leurs constats, les membres de la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ disent tirer la conclusion que les querelles relèvent plus de la politique politicienne qu’autre chose. C’est pourquoi la Plateforme, consciente de la situation actuelle que vit le peuple malien ; soucieuse de préserver la stabilité, l’unité et la cohésion nationale ; et convaincue que cette révision sera une avancée pour adapter notre Constitution aux réalités du moment, demande chaleureusement au Président de la République de continuer les réformes engagées.
Ainsi, après son meeting de lancement officiel, la Plateforme ‘’OUI AN SON NA’’ s’engage désormais à aller à la rencontre de toutes les forces vives de la Nation, à Bamako et à l’intérieur du pays, afin d’engager des actions de communication, de sensibilisation et d’information de proximité pour expliquer davantage la pertinence de ce projet de révision constitutionnelle.
Aussi, lance-t-elle un appel à la classe politique, toutes tendances confondues, aux associations, aux mouvements syndicaux et à la diaspora à la rejoindre pour mener ensemble ce combat noble pour l’avenir de la Mère Patrie.

PAR MODIBO KONE
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