Du moment où le régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta fait la sourde oreille face aux manifestations contre son projet de révision constitutionnelle, le Septentrion du Mali continue de subir des violences barbares à cause de la non maitrise de la situation par l’Etat. La Région de Gao est un exemple.
L’actualité sécuritaire reste toujours alarmante dans la Région de Gao. Les conditions d’existence des citoyens n’autorisent aucune élection normale dans ces zones du territoire du Mali. La circulation des personnes et des biens demeure un problème. Chaque jour a son lot d’innocentes victimes. Des morts d’Hommes se multiplient comme s’il s’agit des vulgaires poussins. Les forces de sécurité sont sur le-qui-vive et arrivent à peine à demeurer face à la propagation de l’insécurité. N’importe quelle personne détient une arme et l’utilise à toute occasion.
Le samedi dernier, vers le soir, selon des sources concordantes, en pleine ville de Gao, des Hommes armés ont tiré à bout portant sur un jeune boutiquier. La victime est décédée des suites de ses blessures.
Par ailleurs, le mardi dernier, selon des témoins, un véhicule de la Sotelma/Malitel a aussi été enlevé.
Tous ces actes de banditisme s’opèrent malgré des arrestations en cours.
En effet, sur l’axe Gao-Djebock, trois bandits armés ont été arrêtés en début de semaine avec deux motos et des armes. Aussi, au quatrième quartier de la ville de Gao, toujours selon nos informateurs dignes de foi, des armes et munitions ont été découvertes dans un bâtiment inhabité. C’était la nuit du lundi au mardi dernier.
Outre ces preuves d’insécurité gravissime, faut-il noter qu’un bus de la compagnie Attibaye Transport a fait un accident près d’Anefis. Bilan : dix morts et plusieurs blessés.