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Carte d’identité biométrique Le DFM du ministère de la Sécurité et certains de ses collègues roulent pour un fournisseur
Publié le jeudi 6 juillet 2017  |  Le Reporter
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© aBamako.com par Androuicha
Forum National de la CONASCIPAL sur la paix et la sécurité
Bamako, le 11 mars 2017 L`ancien premier ministre Ousmane Issoufou Maiga a présidé la Cérémonie d`ouverture du Forum National de la CONASCIPAL sur la paix et la sécurité au Grand Hôtel de Bamako
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L’attribution du marché de la carte d'identité biométrique n’a pas fini de livrer, même au compte-gouttes, ses secrets. Au ministère de la Sécurité et la Protection civile, l’on apprend que le dossier n'est plus à leur niveau. Leur rôle s’étant limité à déterminer les caractéristiques physiques et techniques afin que la nouvelle carte réponde aux recommandations de la Cédéao et aux exigences techniques nationales.
Mais il faut bien le reconnaître, ce dossier traîne en longueur dans son processus de validation. Après avoir subi quelques retouches au niveau de la Direction des Finances et du Matériel du département de la Sécurité et de la Protection civile, il a été envoyé au marché public via le ministère de l'Economie et des Finances. Bientôt un an que ce gros marché attend son adjudicataire. Même s’il se susurre par ailleurs qu'il aurait été déjà attribué à un certain Lionel. Lequel serait en partenariat avec Cissé Technologies.
Pendant que d'autres sources croient savoir que rien n'est fait d’autant que le nom d’Alou Tomota circule toujours dans ce dossier d'attribution du marché de la nouvelle carte biométrique du Mali. Pour plusieurs personnes proches du dossier, Alou Tomota a de sérieuses chances de remporter ce marché pour lequel il a une expertise avérée.
Plaideraient encore en sa faveur sa crédibilité et ses prestations dans un passé récent qui lui ont donné la carrure d’un Seigneur dans ce domaine. Même si Alou Tomota n’est pas le choix des attributaires de ce dossier, une guerre larvée entre Tomota et Cissé Technologies serait à la base de la lenteur dans l'attribution de ce marché.
Au ministère de l'Economie et des Finances, on explique et justifie autrement cette lenteur. Le blocage serait dû aux négociations de prix afin que ce soit supportable par la bourse du Malien moyen. Tout dernièrement, a-t-on appris, la D.G.M.P s’était opposée à ce marché à cause du prix élevé de la carte biométrique.
De 13.000 Fcfa l'unité, le prix serait passé aujourd'hui à 6000 Fcfa. Du moins, d'après des informations de proches de Cissé Technologies. Eux qui sont en train de faire croire que «tout le monde aura sa part une fois qu'il aura le marché». M. Cissé l'a promis au Secrétaire général du ministère de la Sécurité, au nouveau DFM, un certain Soukouna, et à tous les décideurs, qu’ils auront leur part du gâteau.

Selon certains fournisseurs, le marché de la carte d'identité biométrique fait l'objet de révision de prix 13000 Fcfa à 6000 Fcfa. Toute chose qui est anormale et constitue par ailleurs une grave violation de la procédure de passation des marchés en République du Mali. D’où la question : pourquoi mettre le peuple malien dans des difficultés à cause des intérêts personnels et égoïstes de quelques individus ?
D’autant que c'est le même Cissé qui a exécuté le marché de l'hôpital Gabriel Touré avec toutes les difficultés qui l’ont entaché (la livraison est toujours en cours). Idem pour la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM). Alors qu'il avait déjà empoché 1 milliard de Fcfa, la livraison est toujours en cours. Doit-on accepter que la même personne ait le marché de la carte d'identité biométrique ?
Pour rappel, certains hommes d’affaires, obnubilés par l’argent, sont en train de remuer ciel et terre pour pouvoir exécuter ce marché. La société supposée adjudicataire de ce marché et qui doit confectionner la nouvelle carte d’identité biométrique, pour les 17 millions de Maliens, tient à la céder à 13.600 Fcfa l’unité. Un tarif qui se heurte au refus du gouvernement. À ce jour, le dossier est en cours de finalisation au niveau du gouvernement et il sera probablement défendu par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré. Le montant global de ce marché est estimé à 13 milliards de Fcfa.
Sinaly KEITA

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