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Sikasso : Sensibilisation sur les faux médicaments
Publié le jeudi 6 juillet 2017  |  L’Essor
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Donner de larges informations à tous les acteurs sociosanitaires sur le danger des faux médicaments et l’adoption de stratégies de réponses à la problématique, tel était l’objectif principal d’une journée de communication qui a regroupé samedi dernier à Sikasso, les membres du syndicat national des pharmaciens « SYNAPHARM », les représentants des ordres professionnels de la santé, la commission régionale de lutte contre la vente illicite des faux médicaments et plusieurs partenaires, dont l’USAID (l’Agence américaine d’aide pour le développement international) à travers Keneya Jemu Kan (KJK).
Organisée par le SYNAPHARM Sikasso avec la collaboration de plusieurs partenaires, dont l’USAID, cette journée visait à apporter une solution appropriée à la vente illicite des faux médicaments tout en développant leurs dangers et impacts négatifs sur la santé des populations devant l’ensemble des acteurs socio-sanitaires de la région. Pour les spécialistes, le faux médicament est un produit pharmaceutique ne respectant pas les normes de fabrication, de transport, de stockage et de commercialisation.
La particularité de la région de Sikasso par rapport à la forte consommation des faux médicaments s’expliquerait selon les organisateurs, par sa position géographique à travers ses différentes frontières terrestres avec la Guinée, la Côte d’ivoire et le Burkina Faso qui constituent des portes d’entrée de ces produits.
Pour le secrétaire général du SYNAPHARM, le Dr Zoumana Fané, les conséquences de la consommation des faux médicaments sont nombreuses. Il a cité, entre autres, la sous-fréquentation des structures de santé, l’augmentation des pratiques de l’automédication avec son corollaire d’intoxication médicamenteuse. Le SYNAPHARM regroupant les quatre catégories de l’ordre des pharmaciens a donc choisi dans un premier temps, la communication dans une synergie d’actions comme premier plan de sa stratégie de lutte contre la vente et la consommation des faux médicaments.
Le gouverneur de la Région de Sikasso, Bougouzanga Coulibaly a déclaré que notre pays s’est doté en 1998 d’une politique pharmaceutique nationale (PPN) pour assurer l’approvisionnement du pays en produits pharmaceutiques de qualité avec un schéma directeur d’approvisionnement et de distribution des médicaments essentiels (SDADME).
Ceci, pour garantir à tous, un accès équitable aux médicaments de qualité. Mais, malheureusement, déplore-t-il, une frange importante de la population notamment les femmes et les enfants s’adonnent à la consommation de ces faux médicaments aux conséquences désastreuses. C’est pourquoi, ajoutera-t-il, les autorités de Sikasso s’associent au syndicat des pharmaciens dans sa belle initiative d’organiser cette journée d’information et de sensibilisation des acteurs sociosanitaires.
Le professeur Orokia Traoré a donné de larges informations sur la place des médicaments traditionnels améliorés dans la prise en charge des patients. Elle a loué le travail de recherche effectué par les pionniers dans ce domaine notamment le Sikassois Dominique Traoré qui a sillonné la sous-région pour trouver des médicaments à base de nos plantes. Il faut donc concilier souvent le traditionnel et le conventionnel, a-t-elle conseillé.
Au cours de la journée, plusieurs communications ont été faites par les spécialistes sur les faux médicaments, la différence entre le bon et le mauvais médicament, les intoxications médicamenteuses, sources de plusieurs cas d’insuffisances rénales.
La troupe artistique Yogoro de Sikasso a fait une représentation magistrale d’un cas de vente de faux médicaments suivie d’intoxication médicamenteuse ayant entrainé la mort d’une parturiente.
Fousseyni
DIABATÉ
AMAP-Sikasso
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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