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Mali: affrontements entre signataires de l’accord de paix
Publié le jeudi 6 juillet 2017  |  AFP
Soldats
© Autre presse par DR
Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
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Bamako - Des affrontements entres groupes armés signataires de l'accord de paix au Mali ont fait trois morts jeudi dans le nord-est du pays, a-t-on appris de source de sécurité étrangère dans la région de Kidal.

La Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a condamné dans un communiqué des "violations continnts signataires de l'accord" de mai-ues et accrues du cessez-le-feu par les deux mouvemejuin 2015, les groupes armées pro-gouvernementaux réunis au sein de la "Plateforme" et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg).

La Minusma dénonce notamment "les affrontements armés en cours au sud d'Aguelhok", sans fournir de bilan.
"Au moins trois personnes ont été tuées jeudi lors d'affrontements entre la Plateforme et la Coordination des mouvements de l'Azawad", a déclaré à l'AFP la source de sécurité étrangère sous le couvert de l'anonymat.
Une source proche de la CMA a affirmé à l'AFP que c'est un groupe "dont la Plateforme s'est désolidarisée qui a attaqué une position de la CMA, et la CMA a riposté, tuant plusieurs personnes parmi les assaillants".

Aucun responsable de la Plateforme n'a pu être joint dans l'immédiat pour donner la version des groupes pro-gouvernementaux.
"Il s'agit de violations de l'accord de paix et des résolutions du Conseil
de sécurité", souligne le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans
le communiqué, agitant de nouveau la menace de sanctions de l'ONU contre leurs
auteurs.
S'ils persistent, ces actes risquent "de saper la confiance des Maliennes
et Maliens et de la communauté internationale tout entière en la bonne foi des
mouvements signataires en tant que partenaires sérieux et crédibles dans la
quête du Mali pour une paix durable", prévient-il.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l'armée face à la
rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en
2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire
internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes
et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières. Ceci malgré
l'accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont
l'application enregistre de nombreux et important retards.
sd/sst/jlb
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