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Révision constitutionnelle : La Plateforme « An tè, A Bana!» projette une marche synchronisée à Bamako, dans les régions et à l’étranger la semaine prochaine
Publié le vendredi 7 juillet 2017  |  Le Républicain
Meeting
© aBamako.com par A S
Meeting de la plateforme « An tè, A Bana!
Bamako, le 01 juillet un Meeting de la plateforme « An tè, A Bana! eu lieu a Bamako
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Réunis en assemblée générale d’information à la Pyramide du souvenir, les responsables de la Plateforme « An tè A Bana! » ont décidé hier (jeudi 6 juillet) de poursuivre le combat contre le projet de référendum. A cet effet, la Plateforme compte organiser, le samedi 15 juillet prochain,une marche synchronisée à Bamako, dans les régions et à l’étranger. Mieux, elle a entrepris d’élargir sa base qui est déjà renforcé par l’adhésion de leaders religieux et l’attention des organisations internationales dont la MINUSMA.
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Soumana Kalapo, le représentant de la CSTM et 4è vice-président de la Plateforme a fait savoir que le communiqué de la Plateforme relatif à situation des risques de violation des droits de l’homme a fait réagir la MINUSMA. «Il s’agit des pressions et intimidations dont souffrent nos membres. Pour avoir posté sur Facebook un appel à la manifestation, un de nos sympathisants qui est présent ici a été relevé de sa fonction au ministère de l’Education. Lorsque la MINUSMA a pris connaissance de notre communiqué, elle a décidé de nous rencontrer pour en savoir davantage et certaines victimes étaient présentes », a affirmé Soumana Kalapo.
Le député Amadou Thiam, l’un des vice-présidents de la Plateforme, a rappelé le soutien du Cherif de Nioro du Sahel qui a tenu à recevoir la délégation de la Plateforme en assemblée générale devant ses disciples. «Il pense que s’empresser à réviser la Constitution dans les conditions sécuritaires actuelles ne feraient que consacrer la partition du pays. Et il est catégoriquement contre le renforcement inopportun du renforcement des pouvoirs du président de la République », a déclaré le député Amadou Thiam.
Dans les meilleurs délais, la commission stratégie de la Plateforme décidera d’organiser des meetings dans les différentes communes de Bamako. Les membres du mouvement ont aussi décidé d’intensifier la présence de ses membres sur les ondes des radios privées pour informer la population sur le contenu du texte de révision constitutionnelle.
Selon le député Amdou Thiam, il s’agira également de : « réaliser des affiches et des flyers sur lesquelles nous afficherons les principaux passages que nous rejetons ; organiser certaines rencontres avec des organisations telles que l’UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali), le barreau et le SAM (Syndicat autonome de la magistrature».
Le barreau a demandé que les partis politiques puissent mobiliser davantage leurs bases, et la liste des partis politiques, associations et syndicats doit être mise à jour et rendue publique. Soumana Kalapo a expliqué que des régions ont demandé à ce que des délégations de la Plateforme leur soient envoyées. «Les gens de Kayes ont demandé qu’on envoie Ras Bath, Choula Bayaya Haïdara et d’autres membres », a fait savoir le représentant de la CSTM.
Selon Soumana Kalapo, la date du samedi 15 juillet a été retenue pour organiser une marche synchronisée à Bamako, dans les régions et à l’étranger. « Nous avons choisi le samedi pour ne pas gêner les gens. Nous allons reprendre les meetings qui étaient prévus dans les communes. S’il plait à Dieu, nous allons nous rendre dans chaque commune avec nos députés pour expliquer le contenu du texte», a commenté Soumana Kalapo.
Au début, le mouvement ne comptait que quelques membres, mais il a très vite pris une grande ampleur en si peu de temps, selon le 4è vice-président de la Plateforme. Pour ouvrir les portes de la Plateforme à d’autres sympathisants, il est prévu d’aller vers toutes les organisations intéressées par la cause du mouvement.
Dans les régions plusieurs cercles et régions ont sollicité leur adhésion à la Plateforme et certains sympathisants ont d’ailleurs marché dans les villes comme Sikasso et Mopti. «Mais il n’y avait pas une coordination ; certains regroupement ont décidé sans coordination, mais ils veulent qu’on aille chez eux. On a décidé de mettre en contact les représentants de toutes les organisations au niveau régional pour qu’ils ne partent pas en rang dispersé lors des marches », a indiqué Soumana Kalapo.
Soumaila T. Diarra
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