“Au moins trois personnes ont été tuées jeudi lors d’affrontements entre la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad”, a déclaré à l’AFP la source de sécurité étrangère sous le couvert de l’anonymat.
Une source proche de la CMA a affirmé à l’AFP que c’est un groupe “dont la Plateforme s’est désolidarisée qui a attaqué une position de la CMA, et la CMA a riposté, tuant plusieurs personnes parmi les assaillants”.
Aucun responsable de la Plateforme n’a pu être joint dans l’immédiat pour donner la version.
“Il s’agit de violations de l’accord de paix et des résolutions du Conseil de sécurité”, souligne le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le communiqué, agitant de nouveau la menace de sanctions de l’ONU contre leurs auteurs.
En cas de persistance, ces actes risquent “de saper la confiance des Maliennes et Maliens et de la communauté internationale tout entière en la bonne foi des mouvements signataires en tant que partenaires sérieux et crédibles dans la quête du Mali pour une paix durable”, prévient-il.
Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l’accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l’application enregistre de nombreux et important retards.