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Haut conseil des maliens de l’extérieur : Le Président Habib Sylla au Tribunal en mi-juillet pour ses mauvaises pratiques de Gestion des Maliens de l’extérieur
Publié le samedi 8 juillet 2017  |  Le Zenith Bale
Habib
© Autre presse
Habib Sylla
Le président du Haut Conseil des Maliens de L’Extérieur, Habib Sylla
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Conscient du poids dans l’économie des Maliens vivant à l’étranger, notre pays a créé une structure pouvant les représenter et les défendre. Cette structure, le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur perd de plus en plus sa crédibilité. Par sa gestion approximative de ses derniers présidents qui arrivent par effraction. Elu par tripatouillage, l’actuel président Habib Sylla s’en est donné à cœur joie. Il a violé les textes de la structure qui lui vaut d’être poursuivi aujourd’hui devant les juridictions par un de ses vice-présidents, Aliou Traoré du HCME

De plus en plus, au lieu de les servir, de les rapprocher ou de les soutenir, le haut conseil devient un facteur de destruction et de division de nos compatriotes vivant à l’extérieur. Pour sonner le glas Habib Sylla et ses acolytes viennent de tripatouiller les textes à leur seul vouloir en violant l’article 22 des Statuts et Règlement. C’était lors de leur fameux Conseil d’Administration taillé sur mesure .



Ce joyau qui a suscité tant d’intérêts devenant un exemple pour presque toute l’Afrique francophone vole petit à petit à l’éclat. A cause de certains politiques qui s’immiscent pour assouvir leur désir et leur pouvoir.

“Il ne sert à rien de courir, mieux vaut aller à point.”, dit un adage. Après qu’il s’est fait élire par la force du besoin, Habib Sylla et ses laquais ne désarment pas. Ils s’emploient à gérer cette association comme leurs propres entreprises alors que c’est une gestion associative. Dans cette sale besogne, ils sont soutenus par un diplomate dans voisin dont le parti n’est qu’un petit cercle de famille.

Qu’à cela ne tienne, le texte de la structure a été violé. Que dit l’article 22 du chapitre 2 sur la révision ?

Chapitre 2 de la révision

Article 22 : Seule la conférence ou conférence extra ordinaire des Maliens de l’extérieur est habilitée à la révision des statuts et règlement. Et le chapitre 1 des instances en son article 10?

Chapitre 1 des instances

Article 10 : La conférence est l’instance suprême chargée de définir les orientations du haut conseil. Elle statue et adopte le programme d’activités du bureau exécutif. Elle procède à l’élection et au renouvellement du bureau.

C’est à la suite de cette violation que Monsieur Aliou Traoré a porté plainte devant le tribunal de première instance de la Commune IV du district de Bamako. Où Habib doit comparaitre dans quelques jours. Nos sources sont formelles. Et joint par nos soins, Aliou s’est contenté d’affirmer en indiquant : “Il est temps que le Mali sorte de l’amateurisme, du copinage. Puisqu’il est inadmissible que quelques individus puissent prendre toute une association en otage comme si c’est un héritage. C’est pour cette raison que nous voulons que justice soit rendue…”

En effet, il ressort de nos investigations que certaines personnes mal intentionnées soutiennent le président Habib à détruire les autres pour des raisons inavouées. C’est certainement le cas, bien que détenteur de poste au sein du bureau national, Habib et acolytes veulent les éliminer à leur fin. En les remplaçant par les présidents de base. Et là c’est une pyramide renversée. Ce qui est contraire à tous les textes du Haut Conseil.

Finalement, c’est des têtes qui ont été mises à prix pour parvenir à cette sale besogne. Mais, pour combien de temps ?

En effet, ce fantôme de conseil d’administration qui l’a décidée se devait, au préalable, faire l’objet de discussion interne. Afin d’être adopté vis-à-vis des pays d’accueil et surtout en conformité avec les textes de base de toute association. Bien qu’ayant une autonomie de gestion, le Haut Conseil relève de l’Etat. Il ne doit pas alors se prévaloir de texte qui met en mal l’existence de ses acteurs sur le terrain. L’on se demande alors si ce nouveau texte a été réellement discuté avec le service juridique du département de tutelle avant d’être mis à la place publique pour une quelconque adoption voire application.

En tout état de cause, en sa forme actuelle.

En outre, il faut signaler que depuis un certain temps les Maliens se ruent sur le conseil supérieur de la diaspora. Rien que pour leur sérieux, leur engagement et leur souci pour le bien être général des maliens de l’extérieur.

Ousmane COULIBALY



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