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« Ni une victoire pour les uns, ni un échec pour les autres, mais une avancée démocratique » estime la Plateforme « OUI An Sonna »
Publié le lundi 10 juillet 2017  |  Le 22 Septembre
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© aBamako.com par Momo
Conference de presse de la plateforme
Bamako, le 07 juillet 2017 la plateforme a tenu une conference de presse au grand Hotel
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Elle sollicite l’implication de toutes les forces vives de la nation à contribuer au consensualisme dans le processus de révision constitutionnelle dans l’intérêt supérieur du Mali

La Plateforme « OUI An Sonna », a organisé un point de presse le vendredi 7 juillet au Grand Hôtel pour réaffirmer son soutien indéfectible du mouvement au président de la République dans son initiative de vaste réforme institutionnelle pour notre pays.



Suite à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle concernant le projet de loi portant révision de la Constitution de 1992, la plateforme « OUI An Sonna » aussi a donné ses éléments d’explication et se prononce sur les démarches à suivre. Pour les responsables de cette plateforme, la décision de la Cour n’est ni une victoire pour les uns ni un échec pour les autres, mais une avancée démocratique.

C’est à ce titre que, dans une déclaration lue par ses responsables, la plateforme « OUI An Sonna » a félicité le président de la République et appelé en même temps ses partisans à rester mobilisés en faveur de l’initiative présidentielle. Une fois de plus, la plateforme « OUI An Sonna » par la voix de son président Issoumaila Diallo réitère son ouverture au débat démocratique.

Par contre, dans son intervention, le président de la plateforme n’a pas manqué de dénoncer le fait que les honorables députés qui invoquent aujourd’hui l’article 118 de la Constitution manquent de propositions concrètes. Pour Issoumaila Diallo, la Cour constitutionnelle a déjà vidé cette question d’intégrité et que l’on doit désormais faire face à l’essentiel, c’est-à-dire s’en tenir à la décision de la Cour qui déclare la loi conforme à la Constitution. Selon lui, le paradoxe est que certains responsables comme Oumar Mariko et Hammadoun Amion Guindo qui exigent le retrait de la révision constitutionnelle étaient ceux-là qui avaient battu le pavé en 2012 pour vouloir enterrer la Constitution de 1992.

Après cet arrêt de la Cour et pour consolider la paix et la cohésion et préserver l’unité nationale, la plateforme sollicite l’implication de toutes les forces vives de la nation à contribuer au consensualisme dans le processus de révision constitutionnelle dans l’intérêt supérieur du Mali. Pour les responsables de ce mouvement en faveur de la révision constitutionnelle, il ne s’agit ni plus ni moins qu’une initiative présidentielle qui vise à honorer le Mali dans le cadre de ses engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale pour le retour définitif de notre pays dans le concert des Nations.

A la plateforme « OUI An Sonna », l’heure est toujours à la mobilisation physique et intellectuelle pour sensibiliser sur le contenu du texte ainsi que les observations faites par la Cour constitutionnelle, car estime-t-on, les populations en ont besoin pour comprendre.

Daniel KOURIBA

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