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Amadou Thiam de l’ADP/MALIBA : “Partir au référendum dans ces conditions serait de trahir l’accord pour la paix, lui-même”
Publié le lundi 10 juillet 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par FS
Cérémonie d`inauguration du château d`eau de la marie de la commune V
Cérémonie d`inauguration du château d`eau de la marie de la commune V a eu lieu le Jeudi 04 Mai 2017. Amadou Thiam député élu en commune V
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Farouchement opposé à la révision de la Constitution en l’état, le président du parti Alliance pour la démocratie et la paix (ADP/Maliba), le député Amadou Thiam répond au chef de l’Etat : “Partir au référendum dans ces conditions serait de trahir l’accord pour la paix, lui-même“.

Lors de la conférence de l’opposition parlementaire, le député Amadou Thiam n’est pas allé par quatre chemins pour revenir les propos du président de la République. En effet, IBK a laissé entendre lors du sommet du G5-Sahel qu’en retirant le projet de révision, il trahirait son peuple. M. Thiam pense surtout le contraire et donne des arguments : “Sur les propos récents du président de la République qui dit ‘renoncer à ce référendum serait de trahir le peuple’, c’est inquiétant dans le sens où pour le président de la République, l’issue du référendum serait connue. Parce que pour lui, il n’est pas envisageable que le non puisse l’emporter. Il croit sincèrement que cela nous amène à douter du bien-fondé de la transparence du scrutin”.

L’ancien 2e vice-président de l’Assemblée nationale ajoute que le contenu de l’accord est clair : “L’accord pour la paix et la réconciliation qu’il (IBK) brandit tous les jours à des préalables avant le référendum. Il était question dans la période intérimaire qui s’étendait de juin 2015 à juin 2017 de faire en sorte que les autorités intérimaires soient mises en place et qu’elles soient opérationnelles. Aujourd’hui, nous savons que le gouverneur n’est pas à Kidal”.

“Il était aussi question que les patrouilles mixtes à travers le Moc soient mises sur tout le territoire. Mais aujourd’hui, l’armée n’est pas à Kidal et dans beaucoup de zones. C’est cette situation qui aurait permis d’avoir de façon temporaire une administration, de façon temporaire l’armée qui puisse sécuriser et permettre le retour des services sociaux de base et des réfugiés. Et dans l’accord on aurait pu aller au référendum”, commente-t-il.

Des raisons qui fondent les inquiétudes de l’honorable Thiam : “Donc, je dirais, partir au référendum dans ces conditions serait de trahir l’accord pour la paix, lui-même, ce serait de trahir le peuple, de trahir la confiance la constitution de 1992. Il est extrêmement important que nous prenions tout cela en compte”.

Sur le cas spécifique de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur la notion de l’occupation armée, selon Amadou Thiam, il est de notoriété publique “qu’aujourd’hui, Kidal ne nous appartient pas. Donc la Cour vient de faire un précédent fâcheux, qui risque de mettre à mal notre démocratie et la santé de nos institutions”.

A en croire le député Thiam, “l’opposition parlementaire continuera à mener ce combat dans un cadre démocratique pour faire en sorte que ce projet inconstitutionnel et antidémocratique soit retiré”.

En même temps, il annonce en tant que 1er vice-président de la coalition de la Plateforme “Anté A Bana”, qu’une marche d’envergure nationale et internationale sera organisée le 15 juillet prochain. “Cette marche est républicaine et démocratique. C’est pour sauver le Mali, c’est pour sauver notre démocratie. Elle est citoyenne et populaire”.

A. M. C.
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