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Mali : l’ADPS demande à la classe politique de renoncer à l’aide publique
Publié le samedi 30 mars 2013  |  Xinhua


© aBamako.com par as
Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.


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BAMAKO - L'Alliance des démocrates patriotes pour la Sortie de crise (ADPS), un regroupement de partis politiques et d'organisations de la société civile malienne, demande à la classe politique de renoncer à l'aide publique que le gouvernement octroie au titre de 2012, s'élevant à 1,552 milliard de FCFA.

Dans une déclaration déposée jeudi soir à Xinhua, l'ancien Premier ministre malien Zoumana Sako et ses camarades de l'ADPS "proposent à la classe politique malienne de poser un acte concret et significatif en renonçant purement et simplement à l'aide financière de l'Etat aux partis politiques pour l'exercice budgétaire 2012 [...], qui sera ainsi versée à l'Armée pour contribution à l'effort de guerre".

A leur avis, un tel renoncement "non seulement élèverait le sens de responsabilité de la classe politique malienne mais également lui permettrait de soigner son image car ses détracteurs s'ingénient à la dépeindre comme essentiellement obnubilée par l'appétit du pouvoir et l'argent".

Le gouvernement malien a décidé jeudi d'accorder 1,552 milliard de FCFA à 41 partis politiques du Mali au titre du financement public des partis politiques pour l'année 2012. Le renoncement à cette aide financière "se justifie surtout par le fait qu'en cette époque, les ressources de l'Etat sont maigres et l'Armée est confrontée à de nombreux besoins matériels et logistiques", indique la déclaration.

Selon celle-ci, "cet argent lui servirait bien d'un ballon d'oxygène fort utile au moment où elle s'attelle à la restauration complète de l'intégrité territoriale de notre pays".

Par ailleurs, de l'avis d'un observateur averti de la scène politique malienne, " il serait très difficile pour certains partis éligibles de renoncer à ce financement, car bon nombre d'entre eux ont du mal à payer même les frais de location de leurs sièges".

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