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Plateforme « Oui AN SON NA » : Un engagement réaffirmé!
Publié le lundi 10 juillet 2017  |  Le Sursaut
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© aBamako.com par Momo
Conference de presse de la plateforme
Bamako, le 07 juillet 2017 la plateforme a tenu une conference de presse au grand Hotel
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A la suite du renvoi par la Cour Constitutionnelle devant l’Assemble Nationale du projet de loi de révision constitutionnelle pour une seconde lecture, la plateforme« Oui AN SON NA » a animé une conférence de presse, le vendredi 7 juillet 2017, dans la salle de conférence du Grand Hôtel de Bamako. Le but de cette conférence pour les organisateurs est de réaffirmer leur soutien à la révision constitutionnelle et aux actions du président de la République.

Cette conférence du bureau exécutif de la plateforme « Oui AN SON NA » conduite par son président Ismael Diallo fait suite à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle renvoyant devant les députés du le projet de loi de la révision constitutionnelle pour des corrections, cela après un recours des députés de l’opposition.



Cet arrêt émis par la Cour Constitutionnelle en la date du 04 juillet 2017, selon les conférenciers appelle à la conciliation tant dans le fond que dans la forme. Il ne s’agit donc pas d’abandon mais de report pour une consolidation du processus de révision. Toute chose bien partagée par la plateforme « Oui AN SON NA ». Une plateforme, selon ses dirigeants, composée de 59 grandes associations et de nombreux mouvements de soutien aux actions du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

Dans une déclaration lue par le Secrétaire Général de la plateforme« Oui AN SON NA », Youssouf Guindo, elle se dit mobilisée autour de cette initiative du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, tout en réitérant son ouverture au débat démocratique.

Elle salue l’esprit républicain, l’esprit de sagesse du Chef de l’Etat qui a bien voulu cette étape de report suggérée par la Cour Constitutionnelle dans le strict respect de la loi.

La plateforme « Oui AN SON NA » a tenu à rappeler, par contre, que les députés qui crient aujourd’hui à l’article 118 en rapport à la violation de l’intégrité territoriale, ont oublié cette disposition qu’ils auraient dû contester avant que le texte soit amendé au parlement.

Par la voix de son secrétaire général, Youssouf Guindo, la plateforme a sollicité l’implication de toutes les forces vives de la nation à contribuer à l’élaboration d’un texte beaucoup plus consensuel pour l’intérêt supérieur des Maliens, et de rester derrière les idéaux de la paix et de la réconciliation.

Enfin, la plateforme réitère son soutien au Chef de l’Etat de son sens élevé d’homme d’Etat, de son esprit patriotique et de son engagement à honorer le Mali à travers ses engagements pris devant la communauté internationale pour le retour définitif du Mali dans le concert des Nations.

Pour donner plus d’informations, la plateforme se dit prête à aller partout où le besoin est pour que les Maliens et les Maliennes soient davantage informés sur le contenu des textes. Elle a par ailleurs réfuté les arguments qui soutiennent qu’elle évite les plateaux de débats. La plateforme « Oui AN SON NA » dira qu’elle est prête pour des débats si cela est organisé dans les règles de l’art.

Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)



L’arrêt de la Cour Constitutionnelle :

La plateforme « Antè A Bana» s’insurge!

Pour réagir à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle à la suite de sa saisie par les députés de l’opposition parlementaire, la plateforme « Antè A Bana, Touche pas à ma constitution ! » a ténu une assemblée générale dans l’après-midi du jeudi 6 juillet 2017 dans la grande salle de la Pyramide du souvenir. L’évènement présidé par Amadou Thiam président du parti ADP-Maliba a enregistré la présence de plusieurs membres du mouvement.

Après sa saisie par l’opposition parlementaire pour établir l’inconstitutionnalité du projet de loi portant révision de la constitution, la Cour Constitutionnelle a rendu son verdict sur le sujet le mardi 4 juillet à travers l’arrêt N°2017-04/ CCM. Selon elle, à part les erreurs matérielles, le fond du projet est conforme à la Constitution.

En plus, les neuf Sages de la Cour Constitutionnelle du Mali(CCM) précisent que la souveraineté du peuple s’exerce à ce jour par ses élus sur toute l’étendue du territoire national. Cette précision qui semble ôter toute argumentation relative à la violation de l’article 118 de la Constitution, comme avancé par l’opposition n’est pas bien accueillie au sein de la plateforme « Antè Abana, Touche pas à ma constitution ! ».

Selon Amadou Thiam, l’interprétation faite par la Cour de l’article 118 de la Constitution qui stipule qu’« aucune procédure de révision ne peut être engagée lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire » est tout simplement étonnante. A ses dires, la plateforme réaffirme sa conviction afin que cet article soit appliqué à cette tentative de révision constitutionnelle.

Selon lui, de façon quasi automatique, le ministre de la Réforme de l’Etat s’est empressé de déclarer sur les antennes de la télévision d’Etat que le dialogue était à présent clos et que le texte sera modifié uniquement pour prendre en compte les observations de la Cour Constitutionnelle.

« Ces déclarations confirment le mépris des autorités pour une partie importante du peuple et leur refus de dialoguer afin d’apaiser la situation » a-t-il déclaré. Avant de rappeler que les dispositions actuelles du projet sont sources de fortes tensions sociopolitiques, comme en témoignent les barrages érigés à certains endroits du pays par les groupes d’individus armés d’armes blanches pour empêcher la tenue de débats francs et sincères sur le projet de révision.

Soutenant que la plateforme réaffirme son attachement à la Démocratie et à la République, il apportera qu’elle rejette toute tentative d’imposer un texte de révision constitutionnelle au peuple malien. En effet, dira-t-il, c’est avec stupéfaction que la plateforme a écouté les propos du président Ibrahim Boubacar Keïta relatif au referendum.

A écouter le chef de l’Etat, poursuit-il, l’issue du vote référendaire serai déjà connue, puisqu’il n’envisage à aucun moment la possibilité que ce texte polémique soit rejeté par les Maliens. « Toute chose qui atteste sa déconnexion des réalités du moment et renforce l’inquiétude de la plateforme quant à la sincérité et la transparence du scrutin proposé » a-t-il déclaré.

Dans cette dynamique, il dira que s’il est imposé par la force, le referendum ne se déroulera ni sur toute l’étendue du territoire, ni avec la participation essentielle de la grande majorité des Maliens. « La plateforme appelle donc les députés au sens de la responsabilité historique face à la tentative de passage de force d’un texte polémique dans un contexte sécuritaire aussi incertain. Nous exhortons les députés à ne pas voter le texte lorsqu’il passera présenter à l’Assemblée Nationale » a-t-il conclu au nom de leur plateforme.

Par Moïse Keïta
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