Les groupes parlementaires vigilance républicaine et Démocratique et SADI/ADP-MALIBA, ont animé vendredi, une conférence de presse, pour informer les hommes de média, leur position, suite à la publication par la Cour Constitutionnelle, de l’arrêt N° 2017-04/CCM/ référence du 4 juillet 2017. Cette conférence était animée par les honorables Mody N’Diaye de l’Urd et Amadou Thiam de DDP-Maliba et Oumar Mariko du Parti Sadi.
Cette conférence de presse, 2ème du genre, après celle du 8 juin dernier, l’honorable Mody N’Diaye a fait savoir que cette décision de la Cour constitutionnelle, est une victoire de l’opposition parlementaire, dont les députés membres ont voté non la loi, le jour du vote à l’assemblée nationale. Il a saisi l’occasion, pour saluer et féliciter les députés de l’opposition, unis, il y’a un certain temps, pour rappeler le pouvoir à l’ordre. Pour Oumar Mariko du Sadi, le président Ibrahim Boubacar Kéita doit comprendre qu’on lui a menti, qu’on lui ment pour lui faire plaisir, puisqu’il aime qu’on lui fasse plaisir et il accepte le mensonge. « Qu’Ibrahim Boubacar Keita comprenne qu’on ne gère pas un pays avec un état d’âme personnel sinon on ferait plus de destruction’’, a conseillé l’honorable Omar Mariko. Selon Omar Mariko, avant la révision constitutionnelle, il y avait beaucoup d’actes qui devraient être posés par le pouvoir, notamment le retour de la paix et de la sécurité.
Et, d’ajouter que : « La constitution, c’est le peuple et s’il trahit la constitution il a déjà trahi le peuple. Il n’a qu’à choisir entre ‘‘trahir ses engagements internationaux’’ et ‘‘trahir le peuple malien’’ parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas’’.
Pour l’honorable Amadou Thiam, président ADP-Maliba/Sadi, cette façon de s’exprimer du président IBK est très inquiétante puisque, dit-il, cela veut dire qu’IBK sait déjà l’issue du référendum qu’est ‘‘Obligatoirement’’ le ‘‘Oui’’ selon lui.
Pour le secrétaire à la communication de l’Urd, Me Demba Traoré a avancé qu’IBK n’a pas par-là tenu compte de la séparation des pouvoirs consacrée par la Constitution car, soutient-il, il s’est prononcé avant le verdict de la cour constitutionnelle sur le recours de l’opposition qui était encore examen et qui a abouti au renvoi du texte devant l’Assemblée pour, dit-on, corriger des incorrections.