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Retour de l’état à Kidal : La CMA et le Gatia en vrais obstacles
Publié le mardi 11 juillet 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre IBK-CMA-Plateforme
Bamako, le 27 février 2016 le président Ibrahim Boubacar Keita a rencontré les groupes armés a Koulouba
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Plus l’ombre d’aucun doute : la CMA et le Gatia se présentent en véritables obstacles à la présence de l’Etat. Les affrontements de ces derniers jours sont illustratifs du manque de collaboration de ces deux groupes signataires à la volonté nationale.

Visiblement, le retour annoncé de l’administration dans la ville de Kidal est loin de réjouir les groupes signataires : la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme notamment, le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia).

De plus en plus, c’est la forte impression qui se dégage dans le Nord et au sein d’une bonne partie de l’opinion nationale et internationale, au regard des agissements de ces deux entités de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. La thèse du sabotage fait son chemin après les affrontements entre les deux groupes aux environs de Kidal la semaine dernière.

Comme par hasard ou par volonté délibérée de barrer la route à toutes initiatives nationales allant dans le sens du retour de l’Etat central à Kidal, ces affrontements se déroulent au moment où les le Premier ministre a mis en place une mission de bons offices.

La principale tâche de cette mission dirigée par l’imam Mahmoud Dicko est de convaincre les groupes armés signataires et ceux qui s’opposent à toute présence du gouvernement. Au premier chef, cette mission devrait compter sur l’accompagnement des deux groupes puisqu’ils sont avant tout les signataires et ont pris des engagements dans ce sens.

Hélas, la volonté des deux camps de mettre en veilleuse cette initiative est manifeste : la CMA et le Gatia se donnent chaque jour la liberté de cogérer cette partie du pays en écartant l’Etat central.

A ce niveau de radicalisation des positions, la CMA et le Gatia ont tout simplement violé l’entente scellée à Anefis dont l’objectif est de calmer les ardeurs et faciliter la circulation des personnes et de leurs biens dans les différentes zones sous leurs contrôles.

Cette entente n’a rien donné alors qu’elle était censée baliser le terrain du retour de l’administration et permettre de renforcer la confiance.

A Kidal, il était attendu également une bonne cohabitation entre les éléments de la Plateforme et la Coordination afin de garantir la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) et l’effectivité des patrouilles mixtes.

Pour bon nombre d’observateurs, le Gatia et la CMA mènent le même combat, les deux entités travaillent contre la mise en l’œuvre de l’accord. Et la question d’un conflit communautaire mise en avant s’avère une pure diversion qui ne passe plus de nos jours.

Alpha Mahamane Cissé
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