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Le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ appelle Adam Ba Konaré à la raison « On aperçoit, de façon évidente dans vos termes, un sentiment de haine et de mépris… »
Publié le mardi 11 juillet 2017  |  Le Tjikan
25e
© aBamako.com par A.S
25e anniversaire de l’ADEMA-PASJ
Bamako, le 25 mai 2016 l’ADEMA-PASJ a fêté 25e anniversaire au CICB
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Quelques jours après la publication de la lettre ouverte de l’ex première dame, Adam Ba Konaré, adressée au président de la République Ibrahima Boubacar Keïta, le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Dr Adama Tiémoko Diarra a rappelé à l’ordre Mme Konaré. Qui selon lui, a déjà choisi son camp malgré ses tentatives équilibristes et a raté l’occasion de se taire.
Lettre contre lettre arguments contre arguments, en répondant à l’ex première dame Adam Ba Konaré, le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Dr. Adama Tiémoko Diarra Konaré, n’a pas porté de gang. Dans un style empreint d’une grande courtoisie, le secrétaire politique du parti de l’abeille solitaire a démonté point par point la lettre ouverte de l’ex première dame Adam Ba Konaré, adressée au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, sur la loi portant révision de la constitution. Une lettre ouverte que le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Dr. Adama Tiémoko Diarra juge inopportune. Et pour cause, soutient-il, l’ex première dame, Adam Ba Konaré aurait dû savoir qu’au moment de la publication de sa lettre, la saisine de la cour constitutionnelle par l’opposition républicaine était en cours.
« Dans ces conditions, la retenue aurait dû être la posture de celle qui a été, pendant 10 ans, première dame, et donc, conjointe du gardien de la constitution » a écrit Dr. Adama Tiémoko Diarra. Qui pense que l’ex première Adama Ba Konaré, en raison de ses rapports de collaboration de longue date avec IBK, qu’elle a, elle-même, rappelé dans sa lettre, elle aurait dû user d’un autre moyen meilleur que celui d’une lettre ouverte pour s’adresser au président IBK.
« Alors Madame, ne trouvez-vous pas paradoxal qu’après tout ce rappel, vous ayez opté pour une lettre ouverte pour pouvoir atteindre, à moins que vous n’informiez le peuple malien des démarches qui ont été vaines pour approcher et échanger avec celui qui a été d’après vous-même, ‘’ l’un des plus proches collaborateurs du président Konaré’’ ? » s’est interrogé, Dr. Adama Tiémoko Diarra. Toute chose qui selon lui, incite beaucoup de maliens à penser, plutôt à un règlement de compte qu’à un acte de bonne foi voire une contribution constructive au débat public.
En clair, pour le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Dr. Adama Tiémoko Diarra, la ‘’lettre ouverte’’ n’était pas le moyen approprié pour une femme d’Etat du rang d’Adam Ba Konaré, de s’adresser au président de la République. Et cette sortie hasardeuse et ratée, laisse clairement entrevoir selon lui, un règlement de compte.
« Madame la Première Dame, de mon point de vue, sans être un flagorneur ni un thuriféraire, votre lettre donne le sentiment d’une occasion trouvée pour attaquer la personne du président de la République, l’une des institutions de notre République » estime, Dr. Adama Tiémoko Diarra.
Qui enfonce le clou en écrivant plus loin : on aperçoit, de façon évidente, dans vos termes un sentiment de haine et de mépris, exprimé à travers des vocables de dénigrement du type : « Dégonflez vos muscles », « Mandé Mansa », termes dont vous auriez pu faire économie dans la posture qui est la vôtre en vous adressant à une institution de la République.
S’agissant de l’article 118 sujet de toutes sortes d’interprétations, le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Dr. Adama Tiémoko Diarra, pense qu’Adam Ba Konaré est allée trop vite en besogne dans ses prises de positions, avant l’arrêt de la cour constitutionnelle.
« Madame l’ex Première Dame, maintenant que l’arrêt de la cour est tombé et qui prend à contrepied votre avis, devons-nous voir dans votre précipitation une tentative de déni des règles de la République et de ses valeurs, qui pourrait pousser à l’incivisme dans un pays où la culture démocratique demeure encore fragile, dans un pays où les conditions sécuritaires restent tout aussi incertaines ?» s’est-il interrogé.
Avant d’assener : « Malgré vos tentatives équilibristes, vous vous situez, Madame dans un camp. Ceci se teint sur la suite de votre raisonnement. La preuve, c’est votre prise de position anticipée quant à l’inconstitutionnalité de la loi portant révision constitutionnelle ; la preuve c’est que tout le long de votre raisonnement, les questions de fond sont intelligemment ignorées : aucune allusion faite à l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger qui engage, pourtant, tout notre peuple face à la communauté internationale ».
Plus loin, le secrétaire politique de l’ADEMA/PASJ, Adama Timoko Diarra s’est interrogé sur le mutisme de l’ex première dame lors du coup d’Etat du 22 mars 2012. Une position qui d’après Adama Tiémoko Diarra, est à l’antipode de son réveil et de son désir soudain de prendre la parole dans le contexte actuel d’une vie constitutionnelle normale, avec un président élu à plus de 77% des suffrages, et qui a hérité d’une situation si difficile.
« Madame l’ancienne Première dame, je n’apprends rien à l’historienne que vous êtes, en vous disant que les hommes passent, les nations demeurent. Ce qui est en jeu, aujourd’hui et vous le savez mieux que quiconque de par la position qui fut la vôtre, c’est le Mali » a rappelé, Dr. Adama Tiémoko Diarra.
Lassina NIANGALY
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