Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Affrontements vendredi entre Gao et Kidal selon le MNLA, qui parle de 9 morts
Publié le samedi 30 mars 2013  |  AFP


© AFP par DR
Crise au nord du mali : soldats français et maliens en alerte maximale dans la ville de Gao
Lundi 22 février 2013. Gao. Les militaires français et maliens sont en alerte maximale, un jour après les attaques des islamistes à Gao.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

OUAGADOUGOU - La rébellion touareg du MNLA a affirmé samedi avoir tué cinq jihadistes et enregistré quatre morts dans ses rangs lors d’un accrochage vendredi entre ses hommes et des islamistes armés entre les régions de Gao et Kidal, dans le nord-est du Mali.

Selon des responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) joints par l’AFP à Ouagadougou (Burkina Faso) et à Kidal (extrême nord-est du Mali), de violents combats opposé vendredi en milieu de journée des rebelles touareg à des jihadistes entre la commune d’Anéfis, située dans la région de Kidal, et la commune de Tarkint, située dans la région de Gao.

Les jihadistes ont enregistré "cinq morts" dans leurs rangs et l’un d’eux a été fait prisonnier à l’issue des affrontements, qui ont duré environ deux heures, a affirmé Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA joint à Kidal.

"Après les combats, nous avons enregistré quatre morts et deux blessés. (...) On a dénombré cinq morts de leur côté", a de son côté déclaré Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, un responsable du MNLA basé à Ouagadougou. Il a aussi fait état d’un adversaire fait prisonnier, "un jihadiste d’à peine 17 ans".

Selon lui, les cinq jihadistes tués sont trois Algériens, un Mauritanien et un Arabe malien, celui qui a été capturé est un Touareg malien de la région de Tombouctou (nord-ouest du Mali.

Les deux responsables du MNLA divergeaient en revanche sur l’identité de leurs adversaires: selon Mossa Ag Attaher, il s’agissait de combattants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, tandis que selon Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, il s’agissait d’hommes d’un groupe fondé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, "Les signataires par le sang".

Jusqu’à samedi après-midi, aucune source n’avait pu être jointe au sein de ces groupes jihadistes pour commenter ces informations.

Mais une source sécuritaire régionale jointe depuis Bamako a affirmé que des combats se sont déroulés vendredi vers la localité d’Almoustarat (au sud d’Anéfis, entre Gao et Kidal), en parlant de "20 morts dans les rangs du MNLA" et deux parmi les jihadistes.

Mokhtar Belmokhtar était un responsable d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui occupa le nord du Mali plusieurs mois durant en 2012 avec d’autres groupes armés dont le Mujao. Il a quitté Aqmi fin 2012 pour créer "Les signataires par le sang", dont la première action d’envergure a été une prise d’otages massive et sanguinaire en janvier à In Aménas, un site gazier du sud de l’Algérie.

Le Tchad a affirmé que son armée, qui traque avec les troupes française les jihadistes dans la région de Kidal depuis plusieurs semaines, a tué Mokhtar Belmokhtar, ce que la France n’a pas encore confirmé.

roh-sd-ck/cs/sba

 Commentaires