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Conseil national de la jeunesse : le temps du quiproquo
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  Le Reporter
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Après la démission du président du Cnj, Mohamed Salia Touré, un véritable quiproquo s’est installé au sein du bureau sortant et entre certains de ses membres. Ces informations ont été données à la presse lors d’un point de presse animé par le secrétaire aux relations extérieures du bureau sortant, Abakary Touré, en présence de ses camarades.
Nous étions le jeudi 6 juillet 2017 à la Maison des jeunes de Bamako. L’objectif dudit point de presse, selon le secrétaire aux relations extérieures du bureau sortant, Abakary Touré, était d’informer l’opinion publique nationale et internationale qu’il n’existe plus de bureau légal du Cnj en vigueur.
«Ceux qui sont en train d’organiser une conférence nationale extraordinaire pour se confirmer à la tête de l’instance ne sont plus reconnus par les textes. Nous demandons très rapidement au ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne de se saisir du dossier pour éviter le tohu-bohu en vue. Le 1er vice-président en la personne de Souleymane Satigui Sidibé nous trouvera sur son chemin», a averti Abakary Touré.
D’après lui, les textes du Cnj sont très clairs là-dessus : «une fois que le président en exercice démissionne, il démissionne avec son bureau». Et d’expliquer plus loin que le 1er vice-président, Souleymane Satigui Sidibé, «est en train de tailler sur mesure les textes juste pour s’éterniser…». Pourtant, dira-t-il, «il dépasse l’âge indiqué pour être président du Cnj».
Le secrétaire aux relations extérieures du bureau sortant, Abakary Touré, a par ailleurs demandé l’annulation pure et simple de la tenue d’une quelconque conférence nationale extraordinaire prévue à Sikasso. «Nous sommes soutenus et accompagnés par 15 plateformes. Tout le monde sait ce qui s’est à Bandiagara lors du Congrès. Le président démissionnaire a mis en place un bureau illégitime au vu et au su de tous les congressistes. Mais, cette fois-ci, nous voulons faire les choses dans la transparence totale pour mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Nous demandons à notre frère de patienter pour qu’on puisse organiser un congrès extraordinaire à l’issue duquel nous allons élu un nouveau président», a déclaré M. Touré.
Enfin, il a fustigé le clan du 1er vice-président du bureau sortant, qui serait «dans le collimateur de la justice pour une affaire de malversation financière…».
Ousmane DIAKITE/Stagiaire
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