La Maison du partenariat a abrité du 3 au 5 juillet un atelier sur le changement climatique, initié par l’Unesco et Isesco. Cet atelier national de formation et de sensibilisation des jeunes en matière de changement climatique visait les jeunes entrepreneurs hommes et femmes.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier était co-présidée par le secrétaire général de la commission nationale malienne pour l’Unesco et l’ISESCO et le Secrétaire général du ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable. Pour le Secrétaire Général de l’Unesco, le changement climatique ou réchauffement global est le phénomène d’augmentation des températures moyennes des océans et de l’atmosphère au niveau planétaire depuis une soixantaine d’années. À l’en croire, au Mali, il se manifeste par la multiplication de certains événements météorologiques extrêmes dont les températures très élevées, les inondations et les sécheresses.
À travers le monde, l’alerte a été donnée par des phénomènes inhabituels tels que l’accélération à des rythmes inhabituels de l’augmentation de la température moyenne planétaire, la multiplication des catastrophes naturelles et l’élévation du niveau de la mer. «L’accord de Paris sur le climat lors de la Conférence (COP 21) qui vise à contenir l’augmentation globale des Températures à 1,5° par rapport à la moyenne de l’ère préindustrielle semble avoir du plomb dans les ailes à cause du retrait des Etats-Unis décidé par le Président américain Trump», a déploré le Secrétaire général de la commission nationale pour l’Unesco et l’Isesco.
Le Secrétaire général du ministre de l’Environnement et du Développement durable a salué l’initiative des partenaires qui permettra aux participants d’avoir l’occasion d’échanger sur l’évolution du climat et les changements climatiques, les conclusions de la COP22 en faisant un aperçu sur le rôle des femmes et des jeunes, les informations météoritiques et le réseautage.
«L’atelier poussera certainement la réflexion sur la conciliation de la promotion des activités économiques aux activités de lutte contre le réchauffement climatique», a conclu le Secrétaire général.
Gabriel TIENOU
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