Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Reconnaissance identitaire : La communauté Bellah du Mali désormais membre de l’UNPO
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Comment


L’organisation des nations et peuples non représentés (UNPO) a reconnu le 28 juin dernier à l’Ecosse le peuple Bellah comme membre de son organisation. Cela ouvre les voies pour cette communauté qui se dit léser par l’Etat au profit des autres communautés.

L’information a été donnée par Sbeyti Ag Akado, président de l’association malienne pour la sauvegarde de la culture bella (AMASCB Ikewan), lors d’une conférence de presse ce mercredi 12 juillet au Carrefour des jeunes. L’association affirme être membre d’une organisation internationale depuis le 28 juin et toute chose qui ouvrira la voie à la reconnaissance et à la valorisation de cette communauté au Mali qui se dit marginaliser voir léser par l’Etat au profit des autres communautés dans le septentrion. Pour Sbeyti Ag Akado, c’est un grand pas qui vient d’être franchi par son association qui se bat depuis plusieurs années pour la reconnaissance et la valorisation du peuple Bellah.



A l’en croire, malgré l’histoire, la présence remarquable sur la plus grande partie du territoire national, et les multiples sollicitations émises par des associations communautaires auprès des pouvoirs publics, les autorités du Mali peinent encore à considérer et à traiter cette communauté au même pied d’égalité que les autres communautés du Nord et du reste du pays. Ce qui constitue, selon lui, un déni de reconnaissance et de considération. Et ajouter que le terme Bellah est assimilable à « esclave », toute chose qui contribue à l’effritement de cette communauté.

A travers cette adhésion à l’organisation des nations et peuples non représentés, Amascb Ikewan entend mettre tout en œuvre pour rassembler, protéger et promouvoir la communauté des Bellahs, une communauté écartelée par des pesanteurs socio-économiques et culturelles, à en croire les organisateurs.

L’association compte porter plainte contre les auteurs qui ont défini le mot Bellah comme esclavage des Touaregs et compte sur les autorités pour soutenir leur initiative.

Zoumana Coulibaly

Commentaires