Notre pays, le Mali, a connu l’une des plus graves crises sécuritaires de son Histoire. Suite à son agression, en 2012, par une meute (une horde) d’organisations terroristes, avec son corollaire de mise à mal des institutions. Pendant cette période de triste souvenir et dont nous continuons encore de vivre les séquelles, les choses auraient pu être plus graves s’il y avait eu rupture dans le paiement des salaires des fonctionnaires. Fort heureusement, ce qui était à redouter ne s’est jamais produit.
Le Trésor public n’a jamais connu de rupture. Cela, grâce au travail abattu, sans relâche, par les services de l’assiette de l’Etat ; notamment, les Douanes. Ces services qui, malgré la crise sécuritaire et institutionnelle et tout ce que le pays a connu comme traumatisme, n’ont jamais relâché. Ce qui, il faut le souligner, nous a mis à l’abri non seulement d’une cessation de paiement des salaires, mais aussi d’une perturbation de l’activité économique dont les conséquences auraient pu venir amplifier les effets de la crise. Ce travail de veille sur le pouvoir d’achat et, par ricochet, sur l’activité socio-économique, a bénéficié d’une contribution significative des braves Soldats de l’économie nationale qui continuent, sous l’égide de l’actuel Directeur Général, l’Inspecteur Général, Aly Coulibaly, de se signaler par une multiplication des performances dans la mission assignée à eux en matière de mobilisation des recettes publiques. Au moment où notre pays se prépare à faire face à un certain nombre de grandes réformes (élections régionales, présidentielles, législatives et référendaire), il est clair que le pays ne peut pas compter uniquement sur l’aide au développement. D’où tout l’espoir que les plus hautes autorités portent sur une mobilisation des ressources internes, dans lesquelles les taxes portières occuperont une place significative. Un défi que les Gabelous, sous le magister du Directeur Général Aly Coulibaly, connu pour sa rigueur et son sens du résultat, peuvent parfaitement relever.