Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Révision constitutionnelle : Le RPM sonne la mobilisation
Publié le vendredi 14 juillet 2017  |  L'Observatoire
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier National du RPM sur le Fleuve Niver
Bamako, le 11 mars 2017 au Conseil National du Patronat du Mali. Dans le cadre de l`information et de la formation de ses militants, le Bureau Politique National du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) a procédé à l`ouverture d`un atelier de deux jours avec le Fleuve Niger comme centre d`intérêt.
Comment


Le silence radio de Rassemblement Pour le Mali, face à la campagne de diabolisation du projet de la révision constitutionnelle par l’opposition et sa cohorte de société civile et leurs tapages y afférents, relève désormais du passé. Les Ministres membres du Bureau Politique National du parti entendent désintoxiquer désormais la population infectée. Car, il y a de ces acteurs, comme le «cas Ras Bath», qui abusent du sens élevé de l’humilité du pouvoir en place.

Depuis que le projet de révision constitutionnelle ait été adopté par l’Assemblée Nationale, les acteurs de l’opposition politique, associés à certaines associations de la société civile et activistes, se sont lancés dans une campagne de diabolisation dudit projet initié par le Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta.



«Le projet renforce les pouvoirs du Président », «le projet porte en lui les germes de l’homosexualité», «IBK veut s’éterniser au pouvoir », etc. sont autant des discours infondés que vulgarisent les opposants à cette révision, réunis au sein de la Plateforme «Antè A Bana, Ne Touche pas à ma Constitution ».

Face à cette attitude, qui s’inscrit dans la logique de vilipender le Chef de l’Etat et le discréditer aux yeux de la population qui lui a accordé sa confiance et continue de la lui accorder, le parti au pouvoir est sorti de sa réserve. C’est que le Secrétaire Général du RPM, Me Baber Gano, a qualifié de « stratégique pour ne pas déranger le porteur du projet pour brouiller la communication ».

Pour rompre avec l’obligation gouvernementale que l’empêchait d’aller dans les débats sur ladite révision, les Ministres Baber Gano des Transports ; Abdrahamane Sylla des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine et Amadoun Konaté de l’Action Humanitaire, respectivement Secrétaire Général, Secrétaire politique adjoint et Secrétaire politique du RMP, ont animé une conférence de presse, le mardi 11 juillet dernier.

L’occasion a été pour ces cadres de lever ce droit de réserve en répondant aux calomnies des opposants à la révision.

Selon le Ministre Baber Gano, la révision constitutionnelle tire ses origines des insuffisances constatées dans la l’actuelle Loi fondamentale datant de 1992, lesquelles sont liées à la pratique des lois, au contexte régional, celui de l’UEMOA qui exige la création de la Cour des Compte pour répression, et à la représentativité des couches sociales, d’où la création du Sénat.

«Aucune disposition de la Loi fondamentale n’est touchée, il n’y a pas de dérives dans la constitution. Nous assistons à une campagne d’intoxication que mène l’opposition et des soi-disant organisations de la société civile qui sont toutes instrumentalisées», a soutenu le Ministre Gano.

Parlant de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 juin 1981 auquel le Mali a adhéré, le Secrétaire Général du RPM a dénoncé les fausses interprétations qu’en font les partisans du «Non ».

«Cela ne permettra en aucun cas le mariage entre les personnes de même sexe dans ce pays, comme prétendent les opposants au référendum à des fins électoralistes. Notre Code de famille est clair sur la question : le mariage se fait entre deux personnes de sexes opposés », a élucidé Me Baber Gano.

Une opposition en phase d’insurrection

En ce qui concerne l’Arrêt de la Cour constitutionnelle, qui a débouté l’opposition parlementaire de son plan, le Ministre Gano a regretté le comportement insurrectionnel de l’opposition qui se dit démocratique.



«Aujourd’hui, l’opposition est dans une logique d’insurrection. A toutes ses sorties, elle défie l’autorité de l’Etat. Elle ne veut même pas se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle qui a tranché. C’est grave parce que c’est anticonstitutionnel », a dénoncé Me Gano qui a prévenu : «Cela ne peut plus continuer. L’Etat va s’affirmer. Il prendra ses responsabilités ».

Le début de la riposte

Cette conférence de presse marque le début d’une campagne de désintoxication de la population sur le processus de révision de la constitution de 1992. Pour cela, le Secrétaire Général du RPM, Me Baber Gano, a été martial envers les opposants à la révision et les détracteurs du Président IBK. Cela, en ces termes : «Le devoir de réserve est terminé. L’autorité ne peut plus accepter la prime à l’impunité. Elle doit s’assumer. Le RPM n’a pas peur d’aller défendre le projet».

A ses camarades militants du parti et de la majorité présidentielle, il a déclaré : « Mobilisez-vous, organisez-vous pour les affronter partout, sur tous les plateaux. Je serais moi-même le Chef de file».

Régler le «Cas Ras Bath»

«Le cas Ras Bath n’est pas un cas nommé, il est dans un réseau puissant qui le finance. Comme il n’a pas de personnalité, il s’attaque au pays », a affirmé le Ministre Gano.

Le Secrétaire Général du RPM a fait comprendre que dans la mission de l’Etat, on ne doit plus continuer dans cette déliquescence morale.

Une lutte implacable contre l’opposition

Pour le Secrétaire politique adjoint du BPN du RPM, Abdrahamane Sylla, il y a mépris total de la vérité par une frange de la population. A ses dires, le pays était dans l’abime, de laquelle il faudrait le sortir ; car, aucune autorité ne régnait au Mali quand le RPM héritait du pouvoir. Donc, une situation difficile à gérer ce pays qui, grâce au Chef de l’Etat, sort la tête avec la croissance économique qui est passée de 1% en 2013 à plus de 5% aujourd’hui.

«On verra le Président IBK en 2018. La bataille de l’opposition est de chasser le RPM du pouvoir. Ils veulent un règlement de compte. La mobilisation sera de plus en plus forte jusqu’en 2018 », a averti le Ministre Sylla.

Il a averti : « Toute personne qui va enfreindre à la loi en vigueur saura payer à toute la rigueur de la loi. Notre combat n’est pas celui d’un chiffonnier ».

Pour le Secrétaire politique du RPM, Hamadoun Konaté de l’Action Humanitaire et de la Solidarité, cette révision de la Constitution est un respect d’engagement international. C’est dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.

«Cette réforme est la dernière étape de la mise en œuvre de cet Accord », a-t-il renchéri.

Toutefois, il a souhaité que le procès d’intentions cède la place aux débats démocratiques sur le projet de la révision constitutionnelle. Il a jugé courageux l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle.

«L’insécurité dont on parle est due à la situation ambiante qui règne autour de la Bande sahélienne », a expliqué le Ministre Konaté.

Après cette conférence de presse, le RPM a sonné la mobilisation. Ses sections de la capitale et de l’intérieur du pays sont activement en sensibilisation auprès des populations sur les réels motifs de cette réforme constitutionnelle qui continue de faire couler beaucoup d’ancre et de salive.

Cyril ADOHOUN

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment