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Affrontements meurtriers entre la CMA et le GATIA à Kidal : L’opposition républicaine dénonce l’immobilisme du Président de la République et du gouvernement
Publié le vendredi 14 juillet 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A S
Le Président IBK a reçu le chef de file de l`opposition Soumaila Cissé à Koulouba
Le Président de la République, BK a reçu le chef de file de l`opposition Soumaila Cissé à Koulouba, le 3 Mars 2017.
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La Coordination des Mouvements de l’Azawad(CMA) et le Groupe d’Autodéfense Imghad et Alliés (GATIA) se sont, à nouveaux, violement affrontés, le mardi 11 juillet 2017 à Tidjachiwen et à Anefif, dans la région de Kidal. Après ces nouveaux combats meurtriers entre les deux groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui fragilise davantage le processus de paix, l’opposition républicaine et démocratique à travers le cabinet du chef de file de l’opposition , dans un communiqué, s’est dit « vivement préoccupée » par cette guerre civile en cours dans la région de Kidal. « Les combats fratricides, l’escalade de la violence dans la région où un nombre indéterminé de FAMAS sont récemment tombés et la multiplication des attaques contre les postes militaires et de gendarmerie au centre prouvent à suffisance que l’insécurité est loin d’être résiduelle au Mali », explique l’opposition qui déplore l’immobilisme du Président de la république et du Gouvernement qui semblent dépassés par les évènements en cours. « L’opposition invite le Président et le Gouvernement à prendre des initiatives pour restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire nationale. L’opposition républicaine et démocratique appelle tous les acteurs à la retenue pour préserver les vies humaines. Elle lance un appel aux belligérants afin qu’ils mettent fin aux combats en cours », indique, dans son communiqué, le Chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé.

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Grèves de 72 heures et illimitée du Snesup les 18 et 25 juillet 2017

Premier échec des négociations entre le syndicat et le gouvernement

Après dépôt de son préavis de grève sur la table du gouvernement le 4 juillet denier dont l’objet est «la révocation du Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) pour des pratiques anti-Pédagogiques et la mise en œuvre du protocole d’accord du 18 mai 2017», le Comité exécutif national du Syndicat national de l’Enseignement du Supérieur (CEN-SNESUP), a été saisi par le gouvernement pour discuter du sujet afin d’éviter lesdites grèves. Le premier round des négociations entre les différentes parties qui ont eu lieu le 12 juillet 2017, selon nos sources au sein du bureau exécutif national du Snesup, s’est soldé par un échec. Ainsi, le CEN-SNESUP, a décidé de maintenir la grève des 72 heures (prévue les 18, 19 et 20 juillet) et illimitée à partir du 25 juillet. «La grève de 72 heures sera donc observée du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2017 et illimitée à compter du mardi 25 juillet 2017 pour exiger : la révocation immédiate du Doyen de la Fseg, le Pr Ousmane Papa Kanté de ses fonctions pour des pratiques anti-pédagogiques; la restitution immédiate des cours aux enseignants permanents de la Fseg; le payement immédiat de deux mois d’heures supplémentaires effectuées par les enseignants permanents de la Fseg ; la mise en place d’une administration provisoire à la Fseg; l’audit de la gestion du Doyen et du vice-Doyen de la Fseg », réaffirme notre interlocuteur membre du Ben Senesup. Et d’ajouter : « le Snesup exige également la prise immédiate d’une ordonnance pour l’application d la grille plancher 640 et plafond 1400 pour compter du 1er juin 2017 et de la grille plancher 666 et plafond 1460 pour compter du 1er janvier 2018; la mise en place immédiate de la commission bipartite d’examen des dossiers des 502 travailleurs contractuels pour leur teste de recrutement prévu pour le mois d’août 2017; la signature immédiate des arrêtés de hiérarchisation des omis du 16 juin 2015 et de la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur juste transposition; l’adoption immédiate du nouveau statut «Enseignant-Chercheur»; l’éradication de violence dans l’espace universitaire».



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