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Mali: Fabius salue les nominations pour la réconciliation et sera vendredi à Bamako
Publié le dimanche 31 mars 2013  |  AFP


© AFP par DR
Crise Malienne : Les ministres des Affaires étrangères français, Laurent Fabius
Lundi 14 janvier 2013. Paris


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PARIS - Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué dimanche comme une "étape importante" les premières nominations intervenues la veille à la tête de la commission pour le dialogue et la réconciliation au Mali, et a annoncé qu’il se rendrait vendredi à Bamako.

"Comme elles s’y étaient engagées, les autorités maliennes ont nommé, hier (samedi), le président et les vice-présidents de la commission nationale de dialogue et de réconciliation. C’est une étape importante vers la réconciliation politique", juge le chef de la diplomatie française dans un communiqué.

"Ce processus constitue, avec les élections, le complément indispensable de l’action de la communauté internationale pour la sécurité et le développement du Mali. Je me rendrai vendredi prochain à Bamako pour rencontrer les principaux responsables de la transition", ajoute-t-il.

Le président François Hollande a déclaré jeudi soir que Paris serait "intraitable" sur la tenue d’élections en juillet au Mali, alors que de nombreux experts émettent des doutes sur ces dates, en raison notamment de l’instabilité de la situation dans le nord du pays, et de la question des réfugiés et déplacés.

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a nommé samedi le président et les deux vice-présidents de la Commission dialogue et réconciliation (CDR) récemment créée.

Selon le gouvernement malien, la CDR, qui sera composée de 30 membres, a
pour mission de "rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes
les communautés maliennes".

Elle sera également chargée de "recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue de réconciliation" dans ce pays déchiré par des attaques contre l’armée entre janvier et mars 2012, suivies d’une occupation pendant plusieurs mois du vaste Nord par des groupes armés incluant rebelles touareg et jihadistes. Les jihadistes avaient fini par
évincer leurs ex-alliés rebelles touareg des zones sous leur contrôle.

L’armée française intervient au Mali depuis le 11 janvier pour empêcher une avancée vers le sud du Mali des groupes islamistes armés qui occupaient le nord de ce pays depuis neuf mois, y commettant de nombreuses exactions.

L’opération a permis la reprise des villes du nord du Mali, mais les jihadistes résistent encore dans le nord-est du pays, dans le massif des Ifoghas et dans la région de Gao, la plus grande agglomération du Nord.

cf-thm/er

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