ÉconomieBreves infosept : Session politique de la Revue Budgétaire Conjointe 2017 : Plus de 14 milliards de pertes causés par les fonctionnaires fictifs
L’Hôtel El Farouk a servi de cadre à la session politique de la Revue Budgétaire Conjointe (RBC), organisée par le Secrétariat à l’Harmonisation de l’Aide (SHA), le jeudi 13 juillet 2017. Présidé par le ministre de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, la session a aussi enregistré la présence de nombreux ministres comme celui en charge de la Justice, Mamadou Ismaila Konaté, des Affaires Etrangères, Abdoulaye Diop ou encore des Affaires Foncières, Abdoulaye Bathily. Désormais ancré dans le calendrier budgétaire du Mali depuis de longues années, cette séance de travail réunissant gouvernement et PTF a été l’occasion de faire le point sur les principaux défis de l’heure en matière de finances. Des thématiques comme gouvernance vertueuse, répression et poursuite des auteurs de fraude et lutte contre la corruption ont rythmés les échanges. Par rapport à l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, le ministre Cissé dira qu’il est opérationnel depuis que ses membres ont prêté serment. Et ce, conformément aux textes qui règlemente ladite institution. Il a aussi tenu à déclarer que le président de la République a bel et bien fait sa déclaration des biens avant même la création de l’Office. Il expliquera également que le manque de siège pour l’institution ne saurait être un frein au travail de ses membres qui se sont déjà mis à la tâche. L’Ambassadeur du Canada, Marc André Fredette, membre important des PTF, tout en saluant l’immense travail de rigueur abattu par le ministre Boubou Cissé, regrette quelque part que les efforts consentis dans le domaine d’une gouvernance vertueuse restent inconnus du grand public malien. Pour lui, il est important que le malien lambda sache que l’Etat a non seulement la volonté politique de lutter contre toutes pratiques contraires à l’orthodoxie financière et qu’il y parvienne, peu ou prou. Quant au ministre de la Justice, Garde des sceaux, il a dans son intervention, fait quelques révélations faisant étalage de l’ampleur des mauvaises pratiques financières dans l’Administration publique. Ainsi, selon lui, plus de 12 000 fonctionnaires fictifs ont été recensés dont près de 9000 pour le seul ministère de la Défense. Une pratique qui a couté aux finances de l’Etat plus de 14 milliards de F CFA. En rebondissant sur les propos de l’Ambassadeur du Canada, il dira qu’il souhaite bien communiquer sur les avancées de l’Etat en matière de lutte contre la corruption mais que souvent, présomption d’innocence oblige, il est tenu de garder le silence surtout face à des dossiers encore en cours à la Justice.
ONU Femmes renforce la capacité des femmes entrepreneures sur les TIC et les réseaux sociaux
Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé «Initiative pour la Promotion de l’entreprenariat féminin», IFAPE, le bureau d’ONU Femmes Mali a lancé le mardi 11 juillet 2017, une formation de renforcement de capacités à l’intention d’une trentaine de femmes entrepreneures devant prendre fin aujourd’hui. La formation se déroule à l’AGETIC pour la trentaine de femmes retenues dans le cadre de l’appui au volet agroalimentaire du programme de renforcement économique des femmes. L’une des innovations de cette formation est que les entreprises féminines retenues ont une très faible présence sur internet et les réseaux sociaux et aussi que leur promotrice ont très peu de connaissance sur les avantages qu’offre une meilleure présence de leurs produits sur les réseaux sociaux. Egalement, on constate que les entreprises retenues n’ont pas de cadre d’échanges entre elles pour profiter des conseils mutuels et des avantages comparatifs qu’offre leur réseau en construction. Pour les responsables d’ONU Femmes, en l’occurrence Mme Kamissa Traoré, coordinatrice du projet IFAPE, l’objectif visé à travers cette formation est de renforcer la capacité des femmes entrepreneures dans l’utilisation des TIC, principalement des réseaux sociaux. Et cela pour permettre à ces femmes d’assurer, par elles-mêmes, la promotion de leurs entreprises et produits. Au cours de cette formation, il s’agissait d’apprendre à ces femmes comment créer et utiliser des adresses emails, la configuration d’une signature électronique de promotion d’entreprise, des messageries d’absence, la gestion d’un outil sur le cloud de stockage de données en ligne. Il s’agissait aussi de configurer les téléphones portables androïde pour la consultation des emails, de mettre en réseau des femmes entrepreneures à travers une liste de diffusion et de créer un groupe WhatsApp, d’une page Facebook et d’un blog pour chaque entreprise, appuyée par le programme IFAPE et ONU Femmes. La formation de quatre jours assurée par M. Ousmane Bamba et Mme Kamissa Traoré, tous d’eux d’ONU Femmes, sera bouclée aujourd’hui par une remise de certificats à chaque participante.
Les cadres du RPM sonnent la mobilisation pour le Oui à la révision constitutionnelle
A l’allure d’un meeting, plusieurs cadres du RPM étaient le mardi 11 juillet 2017 face à la Presse pour sonner la mobilisation en faveur du Oui à la révision constitutionnelle. Pour l’occasion, plusieurs ministres et responsables politiques ont fait le déplacement au siège du Patronat malien, lieu de la rencontre. Il s’agissait, entre autres, du ministre Baber Gano, Secrétaire général du RPM, des ministres Hamadoun Konaté, Abdramane Sylla, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, Mohamed Ag Erlaf, Arouna Touré, Amadou Koita, de Soumeylou Boubèye Maïga, Secrétaire général et président de l’ASMA, de Boubacar Touré le Chef de cabinet ainsi que plusieurs autres cadres politiques, des députés et autres élus. Dans son exposé, Me Gano a fait l’historique de la crise qui est survenue au Mali depuis 2012 et toutes les initiatives prises par les autorités en vue d’y faire face avec l’ensemble du peuple malien. Le secrétaire général du RPM a justifié l’initiative de la révision constitutionnelle dans le but d’honorer les engagements internationaux et souverains du Mali avec la matérialisation de la régionalisation et la création du Sénat et de la Cour des Comptes. Il n’a pas manqué de qualifier les agissements de l’opposition «de dérives par diffamation, par présomption, d’intoxication de l’opinion en investissant la société civile, les milieux religieux à Djenné, à Nioro en passant par Bamako ainsi que les jeunes utilisés comme boucliers de réseaux sociaux». Face à cela et s’adressant aux militants RPM et alliées, Me Gano dira que «le devoir de réserve est terminé. Mobilisez-vous, organisez-vous pour les affronter partout, sur tous les plateaux. Je serai moi-même le chef de file». Il soulignera que l’opposition est aujourd’hui, est dans une logique d’insurrection. «A toutes ses sorties, elle défie l’autorité de l’Etat. Elle ne veut même pas se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle qui a tranché. C’est grave parce que c’est anticonstitutionnel. Cela ne peut plus continuer. L’Etat va s’affirmer et prendra toutes ses responsabilités». Après cette rencontre avec la Presse, le RPM et ses alliés entrent ainsi dans la danse du référendum avec des meetings décentralisés dans toutes les communes du District de Bamako, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le ministère en charge de la Sécurité engage la réflexion sur la relation entre les forces de l’ordre et la population
Afin de proposer une série de recommandations qui serviront de base à l’élaboration d’un document cadre, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne a organisé un atelier de deux jours, les 12 et 13 juillet 2017. Cette rencontre visait à approfondir la réflexion en vue de l’amélioration du lien de confiance entre les forces de l’ordre et la population civile, avec l’appui du projet « Contribution aux efforts de réforme du secteur de la sécurité au Mali, Panorama-CORSEC». Ce projet, d’un montant de 5 millions d’euros, soit 3 milliards 279 millions 785 mille FCFA, a une durée de 18 mois. La cérémonie d’ouverture des travaux, présidée par M. Azer Kamaté, Secrétaire général du ministère en charge de la Sécurité, s’est déroulée le mercredi 12 Juillet 2017 à Maeva Palace en présence de M. Alain Holleville, Chef de la Délégation de l’Union Européenne et de M. Cyril Berthes, Chef de projet Panorama-CORSEC.
Pour le secrétaire général du Ministère de la sécurité et de la protection civile, ce projet contribuera à renforcer les institutions chargées de la sécurité publique et du respect des lois, en particulier la police, la gendarmerie, la garde nationale, la protection civile. « Il devra appuyer la gestion des crises par la création de structures appropriées et également contribuer à améliorer l’image de ses institutions et leur perception par la population », a-t-il ajouté. Durant les deux jours de travaux, la base de discussions était organisée autour de quatre orientations thématiques. Il s’agissait d’assurer la compréhension commune et partagée des rôles et responsabilités, de développer une gestion concertée du secteur de la sécurité. En plus, on notait les thématiques d’adaptation des capacités des forces de défense et de sécurité à un contexte sécuritaire évolutif et comment asseoir un processus de recrutement ouvert.
VISITE DE LA CMDT DANS LA ZONE COTONNIERE
« La campagne permet toutes ces fleurs avec l’engouement des producteurs et la détermination de l’encadrement qui sont des motifs d’espoir pour relever les défis de la production » dixit Baba Berthé, PDG de la CMDT
Du 8 au 10 juillet 2017, le PDG de la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT), Pr Baba Berthé et le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé, à la tête d’une forte délégation, ont visité certaines filiales de la CMDT Holding. Il s’agissait des filiales Sud SA, Nord-est SA et Centre. L’objectif de la visite était de présenter le nouveau ministre de l’Agriculture aux travailleurs de la CMDT et aux producteurs du coton et de s’enquérir du début de l’hivernage ainsi que des difficultés que rencontrent les travailleurs du secteur. Ont pris part également à ce périple, M. Bakary Togola, président de l’Assemblée Permanente des Chambres de l’Agriculture du Mali (APCAM), le chef de cabinet du Ministère de l’Agriculture et les membres de la Compagnie.
La première filiale visitée par la délégation était celle du Sud SA située à Bougouni. Elle a été créée lors de la 52ème session du Conseil d’Administration de la CMDT tenue le 15 décembre 2017 à Bamako. La CMDT-Sud est entrée en phase active pendant la campagne 2009-2010. Elle couvre les cercles de Bougouni, Kadiolo, Kolondièba, Sikasso et Yanfolila avec une superficie de 58 mille 070 km2. Sur le plan de production agricole, la filiale est composée de 11 secteurs dont 5 à Sikasso et 6 à Bougouni. Elle a employé 469 travailleurs permanents et 1 173 comme saisonniers en janvier 2017. La production y a connu un record de 261 mille 291 040 tonnes de coton graine égrené en 5 mois. La production céréalière a été de 789 mille 441 tonnes avec un excédent de 275 mille 583 tonnes.
L’amélioration de la production et de la productivité du coton et des céréales est un objectif majeur de la campagne. En mai 2017, les pluies tombées sont supérieures à la moyenne inter-annuelle pour tous les postes, excepté Kléla et Koumantou. Elles sont aussi supérieures à celle de 2016. Le poste de Kolondièba est le mieux arrosé avec 220,5 mm en 8 jours et le moins arrosé est Koumantou avec 67 mm en 5 jours. En juin 2017, les quantités de pluie enregistrées sont infimes sur tous les postes d’observation excepté Dogo et Koumantou et à celles de 2016, excepté Sikasso et Koumantou. Seul Koumantou a eu une pluviométrie supérieure à 2015. Le maximum de pluie a été reçu à Koumantou avec 195 mm en 6 jours et le minimum à Kolondièba 67 mm en 7 jours. Dans l’ensemble, la répartition de la pluviométrie dans le temps et dans l’espace n’a pas été bonne.
Avec ces difficultés, l’engouement des producteurs et la détermination de l’encadrement sont des motifs d’espoir pour relever les défis de la production, de la productivité et de la qualité du coton.
La visite de la filiale Sud-SA a concerné trois zones, à savoir : la zone de Bougouni, Kadiolo et Sikasso. A Bougouni, la délégation a rencontré les travailleurs de la CMDT et les producteurs dans la salle de Hadja Deni. Après les échanges francs avec les travailleurs et les producteurs, le PDG de la CMDT, Baba Berthé a rassuré l’assistance en disant que la CMDT ne manquera pas sa mission. Il a poursuivi en disant qu’elle fera tout pour jouer pleinement son rôle pour la réussite de la campagne 2017-2018. Quant au président de l’APCAM, Bakary Togola, il a prodigué des conseils aux producteurs en demandant toujours de suivre les instructions des élèves de la CMDT. Le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé a expliqué aux producteurs que leurs plus gros problèmes sont le rendement et l’encadrement. Selon lui, qui parle de rendement parle forcément d’un bon encadrement. Il a donc demandé aux producteurs de veiller sur ces aspects. La visite à Bougouni a pris fin par la consultation du champ de coton Mody Diallo. A Kadiolo, la délégation a fait d’abord une visite de courtoisie aux notables et aux autorités locales. Le représentant du chef du village de Lofigué, après les salutations d’usage, a remercié la CMDT et les autorités de tout ce qu’elles font pour la culture. A Sikasso, la rencontre avec les travailleurs et les producteurs a eu lieu dans la salle de réunion du conseil régional de Sikasso. Le représentant des producteurs, Souleymane Sangaré a soumis aux visiteurs comme doléance les pièces de rechange des tracteurs et une opération de pluie provoquée. Le ministre Nango Dembélé a réagi par rapport aux pièces de rechange des tracteurs. Aux dires du ministre, pour pallier à ce problème, il faut construire un kiosque de vente de pièces de rechanges dans les localités concernées. En créant ce kiosque, les producteurs auront à temps leurs pièces et cela créera de l’emploi pour les jeunes qui vont détenir ces kiosques.
La deuxième étape de la visite était la filiale Nord-est. Elle couvre deux divisions: Koutiala et San qui présentent des caractéristiques différentes, la division de Koutiala constituant le bassin cotonnier le plus ancien du Mali. Sur le plan de la production cotonnière, la division de Koutiala représente au titre de la campagne 2016/17, environ 79% de la production de la filiale de la Nord-est.
La division de Koutiala couvre 7 secteurs: Konséguéla, Koutiala, M’Pèssoba, Molobala, Zébala, Karangana et Yorosso. Elle s’étend sur 17 milles 770 Km² et fait partie de la région administrative de Sikasso. Elle couvre les cercles de Koutiala 12 milles 270 Km² et de Yorosso 5 milles 500 Km².
La filiale Nord-est abrite une population totale de 1million 429 milles 746 habitants repartie entre 841 villages administratifs, 77 communes, 6 mille 999 exploitations agricoles et 2 mille 122 organisations paysannes, relevés d’octobre 2016, encadrées par 150 C/ZPA, 1 C/ZPS et 11 enquêteurs agricoles. La pluviométrie inter annuelle est de l’ordre de 500 à 900 mm et est croissante du Nord au Sud de la Zone. La filiale Nord-est dispose de 06 (six) usines d’égrenage à savoir: les usines 4 à Koutiala, 1 à Karangana, et 1 à kimparana. Elle possède aussi en son sein un garage qui s’occupe d’un parc de véhicules lourds, légers et de manutention.
Pour la campagne 2017/2018, la filiale Nord-est projette de produire 230 mille tonnes de coton et 851 mille 410 tonnes de céréales sèches.
En ce moment, les taux de semis réalisés pour toutes les cultures sont supérieurs à ceux des deux campagnes précédentes à l’exception du coton qui reste inférieur à celui de 2016/2017 pour la même période. Les difficultés liées aux conditions pluviométriques ont tout de même occasionné partout des cas de ré-semis et par endroits des reprises de parcelles coton.
Pour la filiale, les superficies semées, le rendement et la production ont augmenté respectivement de 19,19%, 7,87%, et 28,57% par rapport à 2015/2016. Les productions cumulées en coton et céréales représentent respectivement 102,41% et 98,87% des prévisions 2016/2017.
Les quantités de pluies recueillies au mois de mai 2017; comparativement aux moyennes inter-annuelles, sont partout excédentaires sauf à Yorosso, Koutiala et Molobala avec un minimum de 47,0 mm à Yorosso. Les quantités de pluies enregistrées au cours de ce mois de mai sont supérieures à celles des deux campagnes précédentes au niveau de tous les postes saufs à Koutiala par rapport à 2015. Le poste le mieux arrosé du mois a été Bla avec 167,0 mm de pluies. Partout, au mois de juin 2017, les pluies ont été déficitaires à l’exception des postes de Bla, Karangana et Molobala. Les quantités de pluie enregistrées pendant ce mois de juin sont inférieures partout par rapport à 2016 ; alors que par rapport à 2015, seuls les postes de Zébala, Bla, Koutiala et Karangana ont les quantités les plus élevées. Ces quantités enregistrées au cours du mois ont été insuffisantes et mal repartie dans le temps et dans espace.
La campagne agricole 2016/2017 a été globalement bonne sur le plan production, rendement. Cependant, les objectifs de la qualité du coton n’ont pas été à hauteur de souhait malgré les efforts menés sur la question. Au cours des mois de novembre et janvier des pluies ont été enregistrées par endroits avec comme conséquence la détérioration de la qualité du coton graine.
La production de coton est en hausse de 28,57% par rapport à la campagne précédente. Toute la production du coton graine a été égrenée au 29 mars et payée au 20 avril.
L’autosuffisance alimentaire est atteinte avec un taux de couverture de 534 Kg/hbt/an contre 548 Kg/hbt/an la campagne précédente. La campagne 2017/2018 a démarré précocement à la faveur des pluies enregistrées au cours du mois de mai avec à cette date des taux de réalisation très satisfaisants en semis pour toutes les cultures.
Dans la filiale Nord-est, la zone cotonnière visitée était celle de Koutiala. La délégation y a rencontré les travailleurs et les producteurs. Après les salutations d’usages des visiteurs et celle des producteurs, les producteurs ont salué les efforts déployés par la CMDT et l’Etat. Quant au ministre, le PDG de la CMDT et le président de l’APCAM ont tous prodigué des conseils à l’endroit de producteurs. Ils les ont vivement encouragés de continuer sur cette lancée.
La filiale Centre a été la troisième et dernière étape de la visite. Elle est composée de Dioïla, Fana, Bamako, Konobougou, Banamba, Massiki, Baraouéli, Marakakoungo. Selon l’administrateur général, la filiale Centre comprend deux préfectures, à savoir la préfecture de Dioïla et celle de Baraouéli. Elle est composée de 6 secteurs. La filiale Centre a 4 usines et des garages.
En conclusion, selon les responsables de la délégation, le constat a été le même dans presque toutes les filiales visitées. A Bougouni, Sikasso ou à Kadiolo, le manque de pluie a été souligné dans trois localités. Des problèmes de pièces de rechanges et aliment bétail ont été évoqués. A Koutiala, c’est le problème de l’aliment bétail qui a été souligné. Quant à Dioïla, les producteurs ont demandé le soutien des autorités par rapport à l’insécurité ambiante.