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Amadou Kouffa et ses troupes sévissent : 100 coups de fouet infligés à 2 contrôleurs de vignettes à Korientzé
Publié le vendredi 14 juillet 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Koufa
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Des hommes armés appartenant au groupe terroriste d’Amadou Kouffa, dans la ville de Korientzé, ont infligé 100 coups de fouet à chacun des 2 agents de contrôle des vignettes en service dans la localité. Les présumés djihadistes reprochent aux agents de l’Etat d’avoir exercé une autorité parallèle.

L’insécurité semble atteindre son paroxysme dans la région de Mopti. Après les cercles de Ténenkou et Douentza, c’est le tour de Djenné d’être affecté par l’insécurité grandissante dans le centre du pays. En effet, le lundi 10 juillet, deux agents de la mairie de Korientzé, localité située à 64 km de la ville de Djéné, qui ont été copieusement fouettés par des hommes armés appartenant au groupe djihadiste d’Amadou Kouffa. Il s’agit de T. F et M. G qui procédaient à un contrôle de vignettes au nom de la mairie de la localité. Informés de cela, les djihadistes les ont arrêtés aux alentours de la ville en les amenant mains liés, yeux bandés, vers leur campement, situé non loin de la ville. Ils étaient trois sur des motos. Ils leur reprochent d’exercer surtout une sorte d’autorité en voulant contrôler les vignettes d’engins à deux roues.



Faute de carburant, ils ont puni les agents de la mairie sur place. La punition a été sévère. 100 coups de fouets administrés aux représentants de l’Etat. Cela après leur avoir demandé le contact du maire. Les malheureux recouvreurs ont été sommés d’arrêter d’exercer toute forme d’autorité dans la localité.

Après leur avoir infligé ces sanctions, ils ont demandé aux agents de rentrer à pied avant qu’ils ne changent d’avis et les tuer. L’un des deux gravement blessé a été mis sous soins intensifs.

Le sous-préfet et les agents des Eaux et Forêt, qui devraient assurer l’autorité de l’Etat dans la zone, se trouvent depuis un bon moment à Mopti. Aucune autorité n’est sur place. Du côté de la population, c’est un sentiment d’abandon par l’Etat.

Bréhima Sogoba

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