« Ils n’ont pas pu organiser les élections dans 53 communes du Mali pour les élections communales. Qu’est-ce qui va nous prouver qu’ils auront même la chance d’organiser dans 3 ou dans 4 cercles ? La situation devient de plus en plus grave. On demande à la Cour constitutionnelle de faire extrêmement attention, d’écouter la voix du peuple. On a vu Manassa se battre en 1991, elle a été la voix des sans voix hier. Mais elle est méconnaissable aujourd’hui. Aveuglée par le pouvoir, elle continue à rencontrer le ministre de l’Administration territoriale et de voyager même à l’extérieur pour dire d’oublier les sans voix. La loi, elle est faite pour être appliquée sur la population malienne. Nous ne reconnaissons pas cette façon de faire. Son analyse est biaisée. C’est pour cela qu’on ne peut pas faire confiance, pour ce référendum, à la Cour constitutionnelle»