Les membres de la direction de la « Commission dialogue et réconciliation » abordent leur mission avec sérénité. Le président malien Diouncounda Traoré a procédé samedi 30 mars à la nomination du président de la commission et de ses deux vice-présidents. Les trente commissaires devraient être nommés la semaine prochaine. La mise sur pied de cette commission « marque une étape importante vers la réconciliation politique », a réagi le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius dans un communiqué.
Mohamed Salia Sokona, ancien ministre et ambassadeur, est le président de la « Commission dialogue et réconciliation ». Il a la réputation d’un homme consensuel. Tout en rappelant la lourdeur de la tâche qui l’attend, il n’en est pas moins optimiste.
« Je suis très heureux d’être nommé à ce poste. C’est une lourde responsabilité, c’est un privilège. C’est pour moi aussi un grand défi. Ce qui nous préoccupe, c’est vraiment la paix dans le pays, la réconciliation, l’entente entre les frères et sœurs maliens pour qu’ensemble, nous soyons tous debout pour vraiment faire face à d’autres défis qui nous attendent.
Il y a beaucoup de tâches, il y a beaucoup d’aspects. Mais j’attends vraiment de rencontrer l’équipe, les collaborateurs et d’abord avant tout, le chef de l’Etat. Donc, on va aborder ça dans un esprit très serein, très optimiste également » a-t-il ajouté. ... suite de l'article sur RFI